Les infrastructures dédiées à la masse juvénile, dans la commune d’Ighil Ali, enregistrent un manque criard. Celles qui existent sont plutôt délabrées et mal-en-point. À l’exemple du stade communal, réalisé dans les années 1980, lequel est en proie à la vétusté en dépit de quelques travaux de réhabilitation qu’il a connu, il y a quelques années. Néanmoins, cette infrastructure sportive, l’unique au chef-lieu communal, serait sur le point d’être prise en charge, puisque le premier magistrat de la commune a annoncé qu’une enveloppe budgétaire a été dégagée à cet effet. «Nous avons dégagé une enveloppe financière de plus d’un million de dinars sur le PCD dans l’optique de réhabiliter le stade communal. Cet équipement sera concerné par des opérations ayant trait à la rénovation de la clôture, la pose de gazon synthétique et l’installation du drainage des eaux pluviales», indiquera le P/APC Laradi Mohand Larbi. Ce projet ne manquera assurément pas de susciter la satisfaction des férus de la balle ronde parmi les jeunes de la localité, notamment le club phare de la commune, l’ESIA (Espérance sportive d’Ighil Ali) qui évolue en Pré-honneur. Dans le même sillage, les autorités communales ont inscrit d’autres projets dans le volet des loisirs et des sports. Ainsi, toujours selon l’édile communal, l’APC projette de réaliser des aires de jeux et de détente dans plusieurs localités de la municipalité. «Nous projetons de créer des aires de jeux et de détente dans notre localité. Nous avons d’ores et déjà établi des fiches techniques à cet effet. Ces aires seront implantées au chef-lieu, aux villages Ath Saci et Bouni», informera M. Laradi. Un terrain de sport est projeté également en faveur des villages Ath Seradj et Belayel. Cela permettra aux jeunes des deux localités de combler les heures creuses en pratiquant le sport de leur choix. Pour le volet culturel, il y a ces travaux en cours de réalisation se rapportant à la réhabilitation du foyer de jeunes du village Takorabt et un autre projet qui sera «lancé incessamment», d’après le P/APC, et qui concerne la réalisation d’un autre foyer de jeunes au village Tabouâanant.
Syphax Y.