Le plus vieil immeuble de la localité de Larbâa Nath Irathen, bijou de l’héritage colonial, implanté au niveau de la rue Colonel Amirouche (rue principale du chef-lieu), représente un véritable danger.
Surtout pour les piétant qui ne prêtent pas attention à son état. Or, les fameuses décorations (arcades, plâtres, sculpteurs…), dignes des chefs-d’œuvre de l’époque coloniale, tombent en ruine. L’immeuble menace, à tout moment, de s’effondrer sur les passants, inconscients du danger qui plane au dessus de leur tête. Un danger omniprésent que les autorités locales devraient prendre en charge avant qu’un fâcheux accident ne se produise. Depuis quelques temps, les résidents dudit immeuble ainsi que les commerçants dénoncent l’état délabré de ce bâtiment. Une structure imposante qui a caractérisé la ville de l’ex-Fort National, a subi l’usure et les affres du climat. L’état peu reluisant de cette bâtisse a provoqué l’ire des riverains, soucieux de préserver leur patrimoine historique. L’on a frôlé la catastrophe à plusieurs reprises, dit-on. Des pans dudit immeuble se détachent de la structure menaçant de céder. Ce qui pourrait être à l’origine de gros dégâts. Des morceaux d’ornements extérieurs du bâtiment risquent de s’affaisser sur les piétons, voire sur les voitures qui empruntent le boulevard principal de la ville de Larbaâ Nath Irathen. Les habitants de la localité interpellent donc les autorités locales afin d’entamer des travaux de restauration de cette bâtisse, héritée de l’époque coloniale. Ainsi, préserver la sécurité des riverains et autres passants.
Youcef Ziad

