Coup d’envoi aujourd’hui

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C’est aujourd’hui que sera donné le coup d’envoi officiel de la cérémonie d’ouverture de la 3e édition des Jeux africains de la jeunesse (JAJ) 2018, au stade du 5 Juillet à Alger.

Onze ans après avoir abrité les Jeux africains-2007, l’Algérie renoue avec la compétition continentale en accueillant cette 3e édition des JAJ-2018 qui verra la participation de quelque 3 000 athlètes issus de 54 nations, engagés dans 30 disciplines. Beaucoup moins médiatisés, les Jeux africains de la jeunesse, réservés aux jeunes ne dépassant pas les 18 ans, sont encore au stade de l’apprentissage. Mais cela ne signifie nullement qu’ils n’ont pas reçu leurs premiers échos positifs. Pour garantir le bon déroulement des JAJ-2018, l’Algérie n’a ménagé aucun effort. Elle veut offrir les meilleures conditions d’accueil, d’entraînement, d’hébergement et de compétition aux sélections et aux sportifs participants du continent africain. D’importants moyens matériels et humains ont ainsi été déployés dans les deux villes retenues par le Comité d’organisation des JAJ (COJAJ) pour abriter les compétitions, en l’occurrence Alger et Tipasa. Cette dernière va abriter les athlètes, staffs et officiels des épreuves d’aviron, de canoë et de tir sportif. Concernant la couverture médiatique, le Centre international de presse (CIP), équipé de toute la panoplie des fonctions multimédias pour permettre aux journalistes, photographes et cameramen d’effectuer leur travail dans les meilleures conditions possibles, déménagera à cette occasion au stade du 5 Juillet. Deux centres de presse seront également installés à la salle Harcha et à La Coupole. Des activités extra-sportives sont programmées en marge des compétitions. À cet effet, une manifestation culturelle intitulée « L’Algérie accueille l’Afrique » sera organisée avec un programme spécial d’animation culturelle à l’occasion de la manifestation « Dar Dzaïr ».

Record de participants et de disciplines

La capitale algérienne possède une grande expérience dans l’organisation de compétitions d’envergure au niveau continental, notamment les Jeux africains disputés à deux reprises à Alger (1978 et 2007) et qui sont beaucoup plus médiatisés contrairement aux JAJ, réservés aux jeunes sportifs âgés entre 14 et 18 ans aux grandes potentialités au stade de l’apprentissage mais promis à un avenir radieux dans les prochaines années. L’idée des Jeux africains de la jeunesse a germé dans l’esprit du président de l’Association des Comités nationaux Olympiques en Afrique (ACNOA) de l’époque, l’Ivoirien Lassana Palenfo qui a lancé cette initiative en 2006, avant d’avoir le 3 février 2010 l’accord définitif du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA) de mettre sur pied cette compétition juvénile tous les quatre ans. Il s’agissait alors pour l’ACNOA d’expérimenter ce concept par l’organisation de diverses rencontres sportives entre jeunes âgés de 14 à 18 ans. Ces Jeux régionaux ont connu une véritable adhésion des sportifs, de leurs dirigeants et même des autorités étatiques de divers pays africains. L’objectif principal des JAJ est d’enrayer le déclin de la pratique sportive chez les jeunes et de contribuer à offrir à cette génération une éducation reposant sur des valeurs comme l’olympisme, la paix, le courage, la tolérance, le respect et l’honnêteté. C’est à la capitale du Maroc, Rabat, qu’échoit l’honneur d’abriter la première édition de cette grande fête sportive et culturelle pour jeunes durant la période allant du 13 au 18 juillet 2010, durant laquelle 1 008 athlètes de 40 pays ont concouru dans 16 disciplines et qui verra la Tunisie décrocher la 1re place au tableau final avec 28 médailles dont 10 en vermeil. Les JAJ-2010 de Rabat étaient qualificatifs aux Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) de Singapour disputés la même année. Puis, ce sera au tour de Gaborone (Botswana) d’abriter la 2e édition, du 22 au 31 mai 2014. Cette fois-ci, 2 500 athlètes de 54 pays (un record) se sont affrontés dans 20 disciplines qui ont vu la nette domination de l’Egypte, vainqueur de 92 médailles dont 45 d’or, suivie de la Tunisie (96/41 or) et du Nigeria (42/19 or). Les meilleurs athlètes avaient décroché leur billet pour les JOJ-2014 de Nankin, en Chine. À Gaborone, l’Algérie avait terminé au pied du podium (4e) avec un total de 48 médailles (15 or, 22 argent et 11 bronze). C’est le 30 mai 2014, dans la capitale botswanaise, que le mémorandum officiel d’attribution de l’organisation des JAJ-2018 à l’Algérie avait été signé par le président du Comité olympique et sportif algérien (COA), Mustapha Berraf, et l’ancien président de l’ACNOA Lassana Palenfo. Pour cette 3e édition qui débutera aujourd’hui, elle sera qualificative aux JOJ-2018 prévus en automne prochain à Buenos Aires. C’est dans cette perspective argentine que cette manifestation amènera les meilleurs athlètes et par voie de conséquence, elle imprimera un meilleur cachet technique aux JAJ-2018. Pour le rendez-vous d’Algérie, tous les records vont être pulvérisés en partant du nombre de participants (3 000), de pays (54 annoncés) et de disciplines (30).

Objectif podium pour les 432 athlètes algériens

Forte d’une délégation de 432 athlètes, l’Algérie sera représentée dans les 30 disciplines de la 3e édition des Jeux africains de la jeunesse (JAJ-2018), prévue du 17 au 28 juillet à domicile, avec l’objectif de figurer pour la première fois sur le podium de la compétition. Pour atteindre ce but, les athlètes algériens (247 garçons – 185 filles) devront récolter le maximum de médailles en se frottant aux jeunes talents africains de 54 pays attendus à Alger et Tipasa, les deux villes qui accueilleront les compétitions. Les athlètes algériens engagés dans les épreuves d’athlétisme, d’aviron, de beach-volley, de hockey sur gazon, de rugby et de tir à l’arc, sont également appelés à décrocher des qualifications aux Jeux Olympiques de la jeunesse, prévus en octobre prochain en Argentine. Comme lors de la précédente édition des JAJ disputée à Gaborone (Botswana) en 2014, où l’Algérie avait donc terminé au pied du podium (4e) avec un total de 48 médailles (15 or, 22 argent et 11 bronze), l’athlétisme sera la discipline la plus représentée avec 33 athlètes, suivi de la lutte (30) et de la natation (28).Les Algériens seront également présents en force en gymnastique (27), en escrime (24) et en cyclisme (13). Habitués à briller dans les sports de combat, les Algériens seront attendus dans les épreuves de karaté-do, de judo et de boxe, avec de fortes chances de glaner un nombre important de titres dans ces disciplines, traditionnellement pourvoyeuses de médailles d’or. En sports collectifs, l’Algérie est engagée dans sept disciplines (basket-ball 3×3, handball, volley-ball, football et beach-volley) et participera pour la première fois de son histoire dans les tournois de hockey sur gazon et de rugby à sept. Dans les autres disciplines, comme les sports nautiques (aviron, cano&euml,; voile), le badminton et le tir sportif, les Algériens joueront leurs chances à fond en tentant de rivaliser avec les meilleurs athlètes africains qui ont des traditions dans ces sports. Afin de préparer les JAJ-2018 dans les meilleures conditions possibles, les Fédérations sportives nationales ont mis en place un programme étalé sur toute l’année. Ainsi, les jeunes talents algériens étaient en regroupement durant la quasi-totalité de la saison dans les différents Centres de préparation à travers le pays (Souïdania, Sétif, Lycée sportif national de Draria et Tikjda, entre autres). Plus de 4 500 personnes, dont quelque 3 000 athlètes issus de 54 pays, sont attendues à cette 3e édition des JAJ qui aura un cachet particulier, celui de pulvériser le record de participants et de disciplines. Pour rappel, deux villes algériennes, en l’occurrence Alger et Tipasa, ont été retenues pour abriter les différentes compétitions des 3es Jeux africains de la jeunesse (JAJ), prévus du 17 au 28 juillet. Le gros de l’événement juvénile aura lieu à Alger puisque sur les 30 disciplines inscrites au programme de ces JAJ, 27 auront lieu dans la capitale. De son côté, la ville côtière de Tipasa, située à environ 70 km à l’ouest d’Alger, aura l’honneur d’abriter les épreuves d’aviron, de canoë et de tir sportif, grâce aux infrastructures dont elle peut se vanter, notamment le barrage de Boukerdane. D’autres installations ont été également réquisitionnées par les organisateurs au niveau d’Alger pour les entraînements, à l’image des stades de Dar El-Beida, Zéralda, Birtouta, Douéra et Ferhani (Bab El-Oued) pour le football.

R. S.

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