Les anciens sièges de la garde communale exploités

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L'Assemblée populaire communale (APC) de Saharidj a décidé de la mise en exploitation des anciens sièges de la garde communale, en proie à l’usure.

Aussi, l’un des membres de l’exécutif de la municipalité fera part d’une première enveloppe de l’ordre de 240 millions de centimes, amputée sur le chapitre du budget communal (BC) de 2018, qui sera, selon notre interlocuteur, destinée à réaménager l’édifice sis au chef-lieu communal, qui a servi de siège à un détachement de la Garde communale durant la décennie noire. Une fois réhabilité, celui-ci servira d’extension du siège de l’actuelle APC. Ce dernier s’avère très exigu, surtout après l’introduction des services de biométrie qui occupent plusieurs bureaux du rez-de-chaussée. Nous apprenons aussi que deux autres locaux de détachement du même corps paramilitaire dissous, à savoir ceux des villages Ath Hamad et Ath Illiten, situés en haute montagne et désertés aussi depuis la dissolution de ce corps en 2012, ont été inscrits pour réaménagement, dans le programme des PCD, en attente d’approbation au niveau de la wilaya. Ces deux infrastructure seront rénovées et réaménagées en bibliothèque pour celle d’Ath Illiten et en maison de jeunes pour celle d’Ath Hamad. Notons que ces casernes ayant abrité durant plus de douze ans des détachements de la Garde communale ont été abandonnés depuis six ans. Actuellement, ces casernes affichent des dégradations fortes apparentes, dues aux agressions climatiques extrêmement violentes dans ces régions de haute montagne. Il utile de préciser que la caserne sise chef-lieu de la commune avait été réaménagée en centre de santé. Mais elle n’est plus fonctionnelle depuis le début de l’année, après la mise en service de l’unité de soins du vieux Sahardij, où a été provisoirement recasé le personnel de la santé, en attendant l’ouverture de la polyclinique du chef-lieu de commune et celle d’Imesdourar.

Oulaid Soualah

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