Où est passé le quatrième bus…

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Depuis le début de l’année scolaire, l’APC d’Aïn El Hammam assure le transport scolaire avec trois cars seulement au lieu de quatre. Le bus manquant n’est finalement pas en panne mais ne se trouve pas au parc communal, non plus. Après renseignements, il s’avère qu’il a été envoyé pour réparation depuis bientôt une année, à la SNVI (Société nationale des véhicules industriels). Celle-ci, spécialisée dans la fabrication de camions et autocars devait retarper à neuf, le matériel en sa possession et le restituer à son propriétaire, l’APC d’Aïn El Hammam, en l’occurrence. Or, une fois les travaux exécutés, la société nationale refuse de livrer son bien à la commune. Les causes invoquées reposent sur une question de dette à honorer, car il paraît que l’APC ne s’est pas acquittée du coût des remises à neuf des trois autres bus, qui lui ont confiés auparavant. Au niveau de l’APC, on refuse de payer puisque c’est le ministère, en accord avec la SNVI, qui devait prendre en charge les réparations des véhicules des collectivités locales. Cette décision avait été prise pour soulager ces dernières tout en aidant le fabricant de camions, en lui offrant un plan de charge qui lui permettrait d’améliorer sa situation. Les factures présentées aux clients ne sont en rien avantageuses par rapport aux privés, nous dit-on. “Puisque les tarifs sont aussi élevés. Pourquoi nous oblige-t-on alors à déplacer notre matériel, si loin et subir un chantage, par la suite ?”. Aux dernières nouvelles, il semblerait que le bus serait livré, dans quelques jours. Quant au réparateur exigeant son droit, il ne serait plus disposé à prendre en charge les réparations des engins de la commune de Aïn El Hammam (ex-Michelet) jusqu’à ce que celle-ci daigne enfin honorer ses dettes.

Nacer B.

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