Ces associations qui changent tout…

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À leur retour des vacances, les élèves de l’école primaire d’Ouaghzen ont découvert, dimanche matin, leur établissement propre grâce à des jeunes volontaires sensibles à la protection de l’environnement. Depuis la réception de leur agrément, les jeunes de l’ «association environnementale N’Taourirt Ath Menguellet» ne cesse de se distinguer par des actions au profit de l’environnement et à l’amélioration du cadre de vie de la communauté. Leur dernière action s’est déroulée le week-end dernier au niveau de l’école primaire d’Ouaghzen où sont scolarisés les enfants d’Ouaghzen, de Tamazirt et de Taourirt, une action qui leur a valu la sympathie des parents et des enseignants de la région. Sans attendre une quelconque intervention de l’extérieur, les jeunes de Taourirt ont pris les choses en main pour assainir, selon leurs moyens, le cadre de vie scolaire de leurs enfants. «Nous voulons assurer un environnement propre et favorable à l’éducation de nos enfants», disent ces jeunes pères qui avaient, eux-mêmes usé leur fond de culotte dans cet établissement durant tout leur cycle primaire. L’établissement scolaire dont de nombreux recoins étaient délaissés, faute de personnel probablement, a été nettoyé de fond en comble. Quelques menus gravats ainsi que de la terre qui rétrécissaient le domaine des enfants ont été retirés et acheminés à une décharge par un camionneur privé. Les arbres jamais taillés jusque-là ont été élagués par ces volontaires munis de scies et de haches. Toutes les herbes folles ont été arrachées et les cours de récréation ont été débarrassées de tout ce qui pourrait gêner le mouvement des enfants. Même les alentours de l’établissement ont subi quelques coups de pelle pour les débarrasser des détritus qui s’y sont accumulés. Les enseignants ont dû certainement saisir cette occasion pour improviser un cours sur la défense et la protection de l’environnement. Notons que l’école d’Ouaghzen est l’une des plus anciennes d’Algérie. Elle a été construite en 1879 par les pères blancs qui se sont installés dans la région. Ce n’est que vers les années 1970 qu’elle a changé de mains, reprise par le ministère de l’Éducation nationale.

A. O. T.

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