La commune de Boudjima fonctionnera désormais à l’énergie solaire. Elle est la première dans la wilaya de Tizi-Ouzou à utiliser cette forme d’énergie pour l’éclairage public. Pour ce début, l’on annonce l’utilisation de panneaux solaires pour le fonctionnement du siège de la mairie ainsi que certaines écoles. En fait, l’utilisation de cette forme d’énergie est à maints égards, bénéfique. Mais le plus important sera la facture d’électricité de la commune qui sera grandement réduite. Cette dépense baissera de plus de la moitié permettant ainsi à la trésorerie communale de ressentir ce bienfait une fois la dépense d’installation et d’acquisition des panneaux amortie. Pour ce début prometteur, ce sera le siège de la mairie qui sera alimenté à partir de panneaux solaires installés sur les toitures de ses infrastructures. L’énergie nouvelle sera étendue à quelques écoles, avant d’être généralisée étape par étape. Les responsables de la commune et de la Sonelgaz comptent parvenir à doter toutes les infrastructures d’éclairage à énergie solaire dans les trois années à venir. Cette démarche dont le précurseur est la commune de Boudjima s’inscrit en droite ligne des pouvoirs publics qui sont dans la perspective de passer à l’énergie propre. Car en fait, même si la commune de Boudjima est la première à passer le cap, il n’en demeure que plusieurs communes sont sur le projet. Les moyens photovoltaïques sont disponibles et il ne reste plus qu’à faire le pas. Par ailleurs, le passage à cette nouvelle technologie permettra aux collectivités locales de s’arrimer aux nouvelles dispositions de la loi leur permettant de trouver les sources de financements. En puisant dans les richesses locales, ces dernières pourront s’émanciper de l’éternelle attente des PCD. Aussi, il est évident que l’alimentation en électricité par l’énergie solaire est une autre manière d’économiser les recettes par l’abaissement des dépenses. L’énergie solaire coûte beaucoup moins cher après avoir compensé les dépenses d’acquisition et d’achat des panneaux solaires. Enfin, en attendant, la commune de Boudjima recèle beaucoup de richesses pouvant profiter au développement local. Le plus urgent à présent est de passer le cap de la rentabilisation de la zone d’activité de Yafajen. C’est l’un des meilleurs moyens d’enclencher une activité industrielle au niveau local. Et, c’est là justement que se pose le plus grand problème d’électrification.
Akli. N.