Dans un souci de soulager les patients, la direction de la Caisse nationale de la sécurité sociale de Tizi Ouzou a procédé à l’ouverture d’une antenne CNAS au chef-lieu de la commune d’Ait Yahia en juin 2005 avec l’affectation de deux agents exerçant auparavant à l’agence mère d’Aïn El Hammam. L’infrastructure ne souffre d’aucune insuffisance et est dotée de tout l’équipement nécessaire comme nous l’avait montré le responsable de cette antenne. Le cadre est si agréable et l’accueil des deux employés assurant les prestations l’est davantage. Ce qui étonnerait tout visiteur est cette partie du centre payeur, restée fermée bien que tout semblât parfait. Les assurés ne se font pas rembourser au niveau de cet établissement et pour ce faire, ils sont contraints de se déplacer à Aïn El Hammam. Sur les raisons de cette défection, le responsable de l’antenne nous dira : “Le centre payeur ouvrira sur décision de la direction, les citoyens demandent ces prestations mais en attendant ce service est centralisé au niveau de l’agence de Aïn El Hammam”. Le rôle de l’antenne est réduit au contrôle médical, qui se fait deux fois par semaine sur recommandation des services de prestations de Aïn El Hammam, suite à l’avis émis par le médecin de la CNAS.Selon notre interlocuteur “aucun retard ne se fait au niveau de notre service pour traiter un dossier” et de rappeler que “pas moins de 23.000 affiliations sont enregistrées au dernier recensement de 2002”. S’agissant des conditions de travail, il avoue : “Personnellement, je boucle les 30 années de service, je n’ai plus les réflexes de la jeunesse, l’affectation de deux jeunes dans le cadre du prêt à l’emploi ou AIG nous permettrait un meilleur rendement avec des prestations qui soulageront sûrement nos clients”.Les autorités de la commune ne cachent pas leur désolation de voir un établissement étatique au devoir social des plus sensibles, ne pas jouer pleinement son rôle. Ils s’activeront à rendre le centre payeur opérationnel, rôle pour lequel il est conçu, et ainsi concrétiser le vœux de chacun.
Aït Mouloud O.