La détresse des villageois

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Le village d’Ouled Bellil, dans la commune de Bouira, accuse un grand déficit en matière d’aménagement de la voirie et des abords des rues et ruelles. Le bitumage des routes desservant Ouled Bellil, situé à deux kilomètres seulement du chef-lieu de la wilaya, constitue une priorité pour les habitants du village. «Outre la marginalisation qui frappe notre village depuis des années, de nombreux chantiers vitaux sont à l’arrêt. Même l’école du village est dégradée, et le réseau d’éclairage public est inexistant», protestent-ils. L’état défectueux des routes est tel que de nombreuses ruelles se transforment, à la moindre averse, en de véritables bourbiers gênant aussi bien la circulation routière que piétonnière. La jeunesse est aussi confrontée au chômage et à une oisiveté dangereuse, et c’est un véritable cri de détresse qu’ont d’ailleurs poussé ces derniers jours les habitants de ce village. «Notre misère ne date pas d’aujourd’hui et nous sommes quasiment sûrs qu’elle nous collera à la peau pour de longues années encore, si les pouvoirs publics ne viennent pas à répondre à notre cri de détresse», nous dira Salah, un habitant de ce village. «Le maire de Bouira a été sollicité à plusieurs reprises, par écrit, afin de débloquer la situation, mais cela n’a malheureusement eu aucun écho», nous précisera notre interlocuteur. Par cet appel, les villageois attendent une prise en charge urgente de leur plateforme de revendications et ne demandent que le minimum d’une vie décente.

M. A.

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