La pénurie de l'eau potable persiste

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La pénurie de l’eau potable perdure toujours dans la commune d’Aït R’zine, située à 85 kms au sud-ouest de Béjaïa. En effet, le précieux liquide est toujours rare sur les réseaux de distribution, surtout dans les villages reculés comme Aourir, J’dida, Tazdaït et Guenzet. Même le chef-lieu municipal en pâtit de cette situation, avec un rationnement drastique dans la distribution. L’été dernier a été particulièrement dur pour les quelques 20 000 habitants composant cette municipalité avec des ruptures prolongées de l’eau potable sur les réseaux de distribution. Ce stress hydrique chronique n’est dû qu’à la faiblesse des ressources en eau dans cette commune, qui ne dispose en tout et pour tout que de quatre forages, qui demeurent insuffisants, estiment les responsables locaux. Chaque jour, l’APC reçoit des réclamations à ce sujet, vivement soulevées par des citoyens désabusés par cette situation qui n’a que trop duré. Le désappointement et l’incompréhension sont d’autant plus grands lorsque l’on sait que c’est dans cette municipalité que la station de traitement des eaux du barrage de Tichi Haft est installée. Elle est à moins d’un kilomètre du village Ichoukar, localité située dans la même commune ! Les autorités locales ont maintes fois attiré l’attention de la wilaya à ce sujet, mais leur réclamation est restée lettre morte à ce jour, nous dit-on. En attendant que cette municipalité soit un jour raccordée à la station de traitement des eaux de Tichi Haft, ainsi que les autres communes limitrophes qui ont toujours soif, à l’instar d’Ighil Ali et Boudjellil qui forment avec Aït R’zine, les habitants de la région des Ath Abbas cette contrée historique, prennent leur mal en patience, déboursant des sommes faramineuses dans l’achat de l’eau auprès des colporteurs à raison de 1200 DA la citerne !

Syphax Y.

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