Les responsables de l’APC de Barbacha ont sollicité instamment des autorités de la wilaya l’affectation d’un quota conséquent de logements ruraux, afin d’éponger ne serait-ce qu’une partie de la demande sociale qui emprunte une courbe exponentielle. «Nous avons recensé, au jour d’aujourd’hui, un nombre impressionnant de dossiers qui culmine à plus de 1000, et dont 139 demandes datent de l’année 2014», a révélé un membre du staff communal. «Le gel, durant plusieurs années, de ce programme a accentué la pression sur cette formule très prisée. Nous faisons face à un record de souscriptions, avec une contrepartie en logements très dérisoire», relève le responsable de l’APC, tout en plaidant pour un réajustement à la hausse de ces aides. A défaut, suggère-t-on, l’affectation au profit de la circonscription d’un programme de logements publics locatifs (LPL), est une alternative qui peut contribuer à résoudre cette équation. «Nous disposons de terrains susceptibles de recevoir ces projets immobiliers. La formule LPL peut offrir une perspective plausible pour les demandeurs de logements, lesquels n’aspirent qu’à étrenner un toit», souligne-t-il. D’aucuns parmi les souscripteurs aux logements FONAL se disent outrés de se morfondre dans l’incertitude. «L’attente s’éternise et l’accès au logement est plus hypothétique que jamais», maugrée un prétendant du village Ighil Larbaâ. Un autre souscripteur du village Amaârat, confesse vivre cette situation comme une cruelle déconvenue. «A voir l’écart entre les aides consenties et l’ampleur de la demande, on ne peut que désespérer de pouvoir accéder un jour à un logement », dira-t-il, le vague à l’âme.
N. M.