Par Sadek Aït Hamouda
Il y a des circonstances malveillantes dans notre quotidien. Certaines liées au logement, ils pataugent, d’autres traînent, puis d’autres prennent leur temps en longueur et en largeur pour ne voir le jour qu’à la Saint-Glinglin. D’ailleurs, qu’il soit de telle formule ou d’autre, il en va de même pour toutes les options. Les acquéreurs qui attendent, avec impatience, la réception de leurs logements et qui passent leur temps à attendre le jour d’acquérir ce pourquoi, se sont saignés jusqu’à l’os, sans résultat. Le retard est hallucinant, que ce soit en termes de travaux ou de recherche de terrain, c’est toujours le pas de tortue. Qu’il en soit ainsi, on avance à petits pas, en on s’en fout du bénéficiaire, qu’il soit pressé ou pas. On avance à sa cadence et tant pis pour le reste. Qu’il, le maître de l’ouvrage, ne se soucie pas de l’acquéreur, c’est sans doute son droit, parce que personne ne le tarabuste, mais que l’entrepreneur, tire au flanc, patauge pour revoir la facture à la hausse, à chaque fin d’année, il y a comme une négligence insupportable. Là où vous vous rendez dans la wilaya de Tizi-Ouzou, vous verrez des chantiers, à perte de vue, qui prennent du temps à se concrétiser pour devenir, par la grâce du seigneur, des appartements habitables avec tout ce qu’il faut, pas de luxe on n’en ait pas là mais à la limite de quoi mettre sa tête et ses enfants à l’abri des incertitudes. Résolument les retards sont notre pain béni, on est comme ça et advienne que pourra. Certainement, on demandera, on priera les Dieux du béton pour qu’ils interviennent pour nous. Il vous suffit de regarder ceux qui habitent pour vous demander ce que vous avez fait pour mériter de faire le pied de grue ad vitam aeternam sans pouvoir vous loger. Et pourtant, il existe des moyens et des entreprises qui peuvent faire mieux que les retardataires impénitents. Pourvu qu’on leur fasse appel et ils répondront par l’affirmative, ils ne demandent que ça. On s’interroge pourquoi ces retards à ne plus finir au XXIe siècle, ce n’est pas l’Algérien qui est fait ainsi.
S. A. H.