Par S. Ait Hamouda L’alimentation c’est utile pour l’enfant comme l’adulte. C’est une chose plus que vitale pour l’esprit et le corps. Bien manger c’est indispensable pour bien travailler, bien apprendre, bien tout faire, surtout pour l’apprenant. Aujourd’hui que le débat est lancé sur la privatisation des cantines scolaires, subsidiairement, que mangeront les enfants ? Des frites, de la sardine, ou du poulet, tout ce qui n’est pas cher. À ceci près, de la boustifaille, n’importe quoi, pour faire attention au porte-monnaie de l’acquéreur et lui garantir de s’enrichir au détriment des élèves. Il s’avère que les scolarisés ingurgiteront ce qui leur fera avaler des aliments périmés ou une nourriture de tout venant, achetée à bon prix dans ce que leur propose un marché de plus commode. Rien n’est plus commode à cet égard que les fruits et légumes et viandes blanches ou rouges à bon marché. Ce qui arrange les affaires du privé, d’autant plus que le marché a ses lois que détermine le coût et celui-ci est délimité par la fraîcheur de la marchandise. On s’en tape de la qualité des produits qu’on propose à l’enfant que ce soit des légumes secs, ou des pates. L’essentiel est dans l’argent qu’on accumule et tant pis pour les jeunes consommateurs. Il convient que tout candidat à gérer une cantine devrait proposer un cahier des charges dans les règles de l’art, puis ce cahier ne devrait pas venir que d’un côté. Le ministre de l’Intérieur a laissé entendre qu’il pourvoira les entrepreneurs des mesures qu’ils doivent suivre, mais la démarche nécessaire à respecter est imposée par qui de droit. Cependant, il reste à voir si ces voies seront strictement suivies par les gérants des cantines. Nul ne peut parier que les règles imposées par le ministre soient entendues, nonobstant les communes quelles soient riches ou pauvres, elles peuvent nourrir les enfants en fonction de ce qu’elles ont. Privatiser les cantines ne doit pas être dépendant de ce qu’on puisse offrir aux enfants à manger. Des pâtes, des légumes secs et du yaourt de temps en temps, cela ne suffira pas à faire de l’élève un bon et studieux scolarisé.
S. A. H.
