Après l’acquisition d’un nouveau matériel roulant, la Société nationale des transports ferroviaires (SNTF) veut assurer un service de qualité. Le directeur général de la société, M. Yacine Bendjaballah, a mis l’accent, hier, sur l’amélioration de la qualité des services, un objectif que s’est fixé la SNTF depuis 2013 : «Nous faisons tout pour améliorer la qualité des services», assure-t-il. Pour ce faire, il indique qu’une stratégie a été mise en place, et qui repose sur deux axes principaux, à savoir le renouvellement du matériel roulant et l’infrastructure, ainsi que la ressource humaine. S’exprimant hier matin sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale, M. Bendjaballah a affirmé que «la rénovation du parc de son entreprise aura nécessité, à ce jour, un investissement de quelque 127 milliards de dinars». En dehors du transport de voyageurs, les activités d’acheminement des marchandises, parmi lesquelles le fer et le phosphate, occupent, dit-il, près de 40% du total de ces dernières. Par ailleurs, et en ce qui concerne l’investissement relatif à la ressource humaine, il signale, tout en reconnaissant «qu’il faut du temps pour former le personnel», qu’une stratégie de formation a débuté il y a trois années, donnant lieu à une nette amélioration du service clientèle. M. Bendjaballah annonce, par ailleurs, qu’un centre de compétences de haute technologie dans le domaine de la signalisation et de la mobilité des convois ferroviaires va être inauguré au mois de novembre. Il signale, dans le même sillage, que des études visant l’élimination des passages à niveau est à un stade avancé. Il ajoute que la SNTF compte d’ici deux ans exporter le savoir-faire algérien dans le domaine de la signalisation électronique. S’agissant, en outre, du phénomène de jet de pierres contre des trains en mouvement, le DG de la SNTF explique qu’un fournisseur local allait réparer les vitres détruites, regrettant au passage que les actions de sensibilisation entreprises pour faire cesser ces actes inciviques n’aient pas donné lieu à des résultats probants. L’intervenant de la radio nationale a déploré le fait que ces actes malveillants, «une réalité amère contre laquelle on a tout fait, dit-il, ont notamment visé le premier train Coradia, qui, en six mois d’exploitation, a vu 80% de ses vitres brisées par d’authentiques voyous». Le DG de la SNTF évalue le coût des dommages à près de 800 000 DA en moyenne.
L. O. CH.

