Le bras de fer continue

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Ce n’est toujours pas l’épilogue dans l’affaire opposant la ligue de football de la wilaya de Bouira (LFWB) aux dix-sept présidents de CSA qui ont décidé de ne pas s’engager dans le championnat de wilaya pour l’exercice 2018/2019. En effet, malgré le déplacement de deux membres fédéraux du bureau de la FAF, Baloul et Koussa, la semaine écoulée à l’occasion du coup d’envoi de la saison sportive avec la distribution des jeux d’équipements aux catégories minimes des clubs engagés, le groupe des frondeurs qui exigeaient auparavant la destitution du SG de la ligue, est passé à la vitesse supérieure en exigeant carrément le départ du bureau de la ligue, à sa tête son président Bakiri. Sur ce point, le règlement est claire, l’assemblée générale est souveraine, il faudrait provoquer une AG extraordinaire, que ce soit par le président de la LWFB, sur demande de la FAF, ou par les 2/3 des membres de l’assemblée et cela les présidents de CSA le savent très bien. Devant cet état de fait, la ligue a multiplié ses contactes avec les APC de la wilaya pour convaincre des clubs à s’engager à la ligue afin de rendre obsolète l’action des 17 clubs frondeurs et assurer la pérennité de la ligue, compte tenu qu’il ne peut y avoir de ligue sans équipes. Pour le moment, dix-clubs ont déposé leurs dossiers d’engagement au niveau de la ligue avec éventuellement deux autres clubs qui seraient détachés du groupe des protestataires. «Avec douze équipes, on pourra lancer le championnat de wilaya pour la saison 2018/2019 », dira Rabah Rezoug, membre du bureau de la ligue. C’est navrant de constater, poursuit-il, que «parmi les présidents de CSA protestataires, certains n’ont aucune volonté de s’engager dans le championnat de wilaya à cause des dettes qu’ils cumulent ainsi que d’autres soucis financiers, ils traînent avec eux des clubs, à l’instar de l’ESJ Taguedit absent des compétitions depuis plusieurs saisons, ou encore l’US Auzia qui vient de rétrograder de la régionale II, deux clubs sans aucune traçabilité dans la ligue. De son côté, Khedis, un des présidents de CSA frondeurs (OC Adjiba), estime rester camper dans leur position : «Il faut que sa change. On ne pourra plus cautionner cette mascarade du football à Bouira», dira-t-il.

A. M.

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