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A quand une passerelle pour le village Amirouche ?

C’est une vieille revendication portée à bras-le-corps par les habitants du village Amirouche, ex-Riquet, situé à 5 km du chef-lieu communal d’Akbou. En effet, il s’agit de la passerelle qui devait être installée il y a de cela des années pour joindre les deux rives de la RN26 qui passe par ce village, habité par environ 3 000 âmes. Cependant, cette infrastructure revendiquée à cor et à cri devait permettre aux habitants en général et aux élèves de l’école primaire Benhamouche Mohand Ouamar en particulier, d’enjamber la RN26 dense en circulation automobile sans risquer leur vie. Et à défaut de cela, les élèves de cette école continuent à traverser la RN26 la peur au ventre et souvent dans la panique, car les voitures et autres véhicules de gros tonnage défilent sans cesse sur la route ! Et ce n’est assurément pas les ralentisseurs placés ici et là qui vont contraindre des chauffards à diminuer la vitesse, comme il est constaté au quotidien ! Ainsi donc, les potaches de cet établissement scolaire «jouent» leur vie chaque jour, en traversant la RN26 pour rejoindre leur école sur l’autre rive ! À la rentrée et à la sortie des classes, des grappes d’apprenants traversent ce tronçon, affolés et complètement désemparés. Terrorisés par le vrombissement des véhicules qui passent via cet axe routier, souvent à vive allure. Les parents d’élèves et le personnel de l’école ont maintes fois tiré la sonnette d’alarme concernant cette situation périlleuse pour les élèves et les habitants de l’ex-Riquet en général ! «Faudrait-il qu’il y ait mort d’hommes pour que les autorités locales daignent installer cette passerelle tant réclamée ? La RN26 est une route très dense en trafic routier, des ouvrages comme les passerelles devraient exister dans toutes les agglomérations traversées par cette route !», tonne un parent d’élève.

Syphax Y.

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