Le pari perdu de Hafsa Zinai Koudil

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“La pari perdu” est le second roman de Hafsa Zinai Koudil, publié à l’ENAL en 1986. Il nous raconte l’histoire d’une jeune fille, Assia, abusée par un homme marié et qui se retrouve enceinte, obligée de quitter les siens, elle reste seule après la mort accidentelle de son amant. Le récit commence lorsque son fils Wahid a deux ans. Elle l’a confié à une nourrice peu recommandable et mène une vie de “fêtard” pour trouver un homme susceptible de l’épouser. Elle est à nouveau trompée par un séducteur, découvre que la mère de son premier amant qui s’est chargée de Wahid, est son ennemie. Elle enlève son fils, abandonnée de tous, elle est blessée à mort par deux voyous. Le “pari” d’une autre vie a été perdu. Le pari perdu a eu un accueil mitigé, on en a critiqué la forme tout en soulignant le contenu courageux. La fin d’un rêve est le premier récit publié par cet auteur à l’ENAL en 1984. C’est une tranche autobiographique rappelant quelques années de son enfance pendant la guerre de Libération au sein d’une famille engagée dans la résistance.Elle signe son troisième roman, Le passé décomposé. Son quatrième roman Sans voix édite aux éditions Plon (1997) puise son essence d’une réalité tragique. Une histoire de femmes en exil. Un roman traduit en norvégien, ce qui a valu à Hafsa une invitation à Oslo pour une vente-dédicace, initiée par un éditeur en collaboration avec l’université d’Oslo. Son cinquième roman a trait à une histoire d’amour sur fond social. C’est un secret initiatique dont une femme en est dépositaire.Tous les romans de Hafsa Zinai Koudil puisent dans la réalité et interpellent la société.Ecrivain prolifique qui est à son cinquième roman, Hafsa compte poursuivre cette épopée littéraire en signant à l’avenir d’autres romans aux thématiques plurielles.

Hamid Meradji

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