L’exécutif communal ouvre le dialogue

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Lors de la fermeture de la mairie par les citoyens d’Aokas, une réunion a regroupé, dans l’après-midi de la même journée, les membres de l’exécutif communal avec les représentants du collectif associatif.

Aux termes de celle-ci, les points inscrits dans la plate-forme de revendications du mouvement associatif ont été débattus. Alors que le président de l’APC a donné son accord sur certains points, il campera sur sa position pour d’autres. Le droit à des rencontres, au niveau du centre culturel de la localité, sans formuler de demandes d’autorisation, et redonner sa vocation à ce centre culturel en y interdisant l’organisation de fêtes de mariage, ont été accordés au mouvement associatif par l’édile communal qui donnera, également, son aval pour l’utilisation par les associations de la salle de cinéma récemment rénovée. D’ailleurs, il a été convenu de l’organisation d’une réunion avec toutes les associations culturelles locales. Il sera du même avis que les représentants du mouvement associatif sur les questions de la délocalisation du projet de la clinique de dialyse, du rejet du projet de célibatorium de la police et du rejet du projet de la coopérative immobilière Gouraya. Par contre, il refusera de remettre en cause les projets de réalisation d’infrastructures touristiques au niveau de la bande boisée et de l’usine de peinture prévue à proximité de l’ex-usine de lièges. Pour ce qui est des investissements touristiques prévus au niveau de la bande boisée, le maire se dit prêt à rendre publiques toutes les informations concernant ces attributions. Pour ce qui est de la décharge balnéaire, il a été convenu d’une réunion spécialement pour tenter de trouver des solutions adéquates. Outre ces points, objets de discorde entre l’exécutif communal et le mouvement associatif depuis plusieurs mois, il a été procédé à des discussions autour d’autres points d’intérêt général. C’est ainsi que la population saura qu’il n’a pas été question de transformer le parking de l’hôtel «La Roseraie» en salle des fêtes comme rapporté ça et là que les revendications des habitants de Taremant et Aliouèn qui ont eu à descendre dans la rue, et celles des habitants de Tala Khaled, Azemmour et Aguemoun relatives au gaz de ville, seront prises en charge très prochainement en plus du revêtement de la route de l’ex-usine SNLB que les transporteurs refusent d’emprunter pour desservir une partie du gros village d’Ait Aissa. D’autres points ont, également, été au centre des discussions.

A. Gana

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