Le quatrième regroupement de l’organisation nationale de solidarité associative (ONSA) dont le président est M. Karoun Tahar, s’est tenu hier à Tizi-Ouzou. Cette réunion, la quatrième du genre, regroupe les délégués des wilayas du centre du pays : Tizi-Ouzou, Boumerdès, Bouira, Tipaza, Blida, Djelfa et M’Sila. Béjaïa était en cours de route. «La rencontre d’aujourd’hui s’inscrit dans le cadre de la préparation organique du congrès national. La première rencontre s’est déroulée à Aïn Témouchent (wilaya de l’Ouest) le 1/9/2018, puis celle de Batna (wilaya de l’Est) le 8/9/, Ouargla (wilaya du sud, le 17/09/). Aujourd’hui, nous sommes à Tizi-Ouzou pour la 4ème rencontre avant la tenue du congrès national de la société civile qui se tiendra à Alger le 27 octobre 2018». Au cours de son intervention, le président fait un tour d’horizon sur les tenants et aboutissants du congrès : «Il s’agit essentiellement de la réappropriation des valeurs positives liées à la tradition ancestrale en adéquation avec les valeurs de la modernité, notamment la consolidation des valeurs communes nationales patriotiques par un enracinement définitif des valeurs de la citoyenneté dans ses trois éléments : civique, civil et civisme». Interrogé sur l’ambiance qui régnait lors des trois rencontres, le président dira : «Ce congrès est ouvert au mouvement associatif, aux personnalités politiques…par leur engagement dans le cadre de la citoyenneté. L’ambiance est marquée par le profond sens patriotique qui renforce l’unité nationale avec une Algérie unique. Celle qui m’a profondément marqué est celle d’Ouargla qui est intervenue deux jours après les manifestations qui se sont déroulées dans la ville. Nous avions regroupé les vrais acteurs du mouvement, les sages, les notables des régions, entre autres, les éléments du mouvement associatif qui sont tous pour une unité nationale». Pour les motivations de ces tenues des regroupements régionaux, notre interlocuteur dira «d’abord, je vous remercie pour cette question pertinente. L’idée de ces rencontres a émergé de la base citoyenne qui a jugé utile, indispensable et responsable d’aller à ces rencontres pour relever les points forts et les points faibles. Il faut conjuguer les efforts. Nous relevons à travers le mouvement associatif l20 000 associations locales et 1 200 associations et organisations nationales de masse. C’est un acte d’appui, de détermination et de dévouement à la continuité par le resserrement des rangs de toutes les couches de la société algérienne sans exception, qui sont prêtes à servir la Patrie dans le cadre du Front populaire lancé par le président de la République avec la constitutionnalisation de tamazight, langue nationale officielle, Yennayer journée chômée et payée qui s’inscrit dans notre identité, le musée Matoub Lounès, militant farouche des droits de l’homme et des valeurs identitaires.»
M. A. Tadjer
