Colère des citoyens et des élus

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Même après la mise en service partielle d’un point d’urgence, en date du 16 avril dernier, l’unique polyclinique d’Ait-Smail ne couvre toujours pas les besoins des citoyens en matière de soins et de prise en charge. La tension qui y règne quotidiennement ces dernières semaines est pire qu’avant qu’elle ne soit équipée de laboratoire d’analyses médicales, de service de radiologie et d’ambulance. Parfois, e sont des bagarres chaudes qui sont évitées de justesse entre le personnel et les patients. Ceci est dû en grande partie au manque flagrant de personnel et de transparence. «En tant qu’élus à l’APC, nous ne pouvons rien faire pour remédier au manque de personnel. Ceci est du ressort de la Direction de la santé. Nous leur avons signalé à maintes reprises cette problématique, mais le renforcement du corps infirmier et médical tarde à venir», nous confiera un élu communal. En plus de ce constat dont se lamente chaque jour le citoyen, le problème du non respect des horaires de travail a été également signalé, sans omettre les accusations tous azimuts sur le «piston» au su et au vu de tout le monde. «Le personnel ne respecte pas comme il se doit son métier. Certains n’arrivent sur les lieux du travail que quelques minutes avant 9h. Il est inadmissible pour une polyclinique que le point urgences n’est que partiellement disponible. Il y a un favoritisme flagrant quand le patient est un ami ou lié familièrement au personnel», nous dira une femme qui venait de quitter la polyclinique insatisfaite. Un autre patient souffrant d’une rage de dent ajoute : «Les concernés doivent intervenir pour mettre un peu d’ordre dans ce marché qui nous sert de polyclinique, tout est équivoque. C’est quoi cette histoire d’anesthésie qui manque tout le temps, mais pour certains seulement ?», se désole-t-il.

M. K.

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