L’école primaire d’Agouni Oufekous nécessite une passerelle. Les élèves vivent quotidiennement un danger réel. Les parents sont inquiets. Depuis son extension, l’école est comme traversée par un chemin communal au trafic automobile très dense. Ce qui met la vie des écoliers en péril malgré les efforts et la vigilance sans relâche du directeur, des agents et des enseignants. En effet, depuis l’extension qui date de quatre décennies, cette école a sa cantine de l’autre coté des classes et de la rue, obligeant les élèves à traverser pour se restaurer à midi. Les enfants sont accompagnés par leurs instituteurs ou par les agents de sécurité qui font le policier devant l’école pour arrêter les automobilistes au passage des écoliers qui traversent en rang. C’est en fait toute une mobilisation à chaque rentrée et sortie des classes. La patience des parents n’est pas un consentement mais une attitude stoïque qu’il faut comprendre et respecter. Mais il serait fâcheux d’attendre que l’irréparable se produise pour se pencher sur ce véritable problème. Et ce ne sont pas ces dos d’ânes érigés depuis longtemps qui rassureraient les parents quand on sait la folie des chauffards qui ne sont plus à compter de nos temps. La solution idoine et définitive du problème est la réalisation d’une passerelle. Celle-ci ne demanderait sûrement pas de gros budgets quoique, rien n’est cher pour la sécurité de ces enfants. De l’avis de parents, ce moyen sécurisera incontestablement les enfants de cette école. D’autres parents considèrent qu’il faudrait plutôt une autre cantine, proposant l’aménagement de deux classes vacantes pouvant faire office de cantine. En attendant qu’une décision se prenne, les élèves continuent de braver le danger. Quelle que soit la proposition retenue, elle serait la bienvenue car c’est la fin du calvaire qui est le plus important.
Akli. N.