La municipalité d’Amizour manque cruellement d’infrastructures sportives et les jeunes ne savent point à quel saint se vouer. Des jeunes avides de pratiquer leurs sports favoris ne trouvent pas d’aires de jeu adéquates. Jadis, ils s’engageaient avec des clubs de la commune et trouvaient refuge au stade du lycée, qui se trouve à quelques mètres du stade principal, celui de Larbi Touati. Ceci au moment où il n’y avait que cinq clubs sportifs, dont les deux clubs de foot, l’US Oued Amizour et la JSM Amizour ainsi que les trois clubs d’athlétisme, le RC Amizour, l’ES Amizour et le CA Merdj-Ouamane entre autres, quoique ce dernier devait avoir une domiciliation au niveau de la localité de Merdj-Ouamane. Mais ce terrain n’est plus opérationnel, plus de la moitié de l’espace requis est utilisé pour la construction de logements. Au fil des années, ce stade devenait l’endroit idéal des délinquants. Des bouteilles de boisson alcoolisées sont jetées jetaient partout. Le vestiaire utilisé par les clubs d’athlétisme offre une vue désolante. « Un lieu de débauche », nous confie-t-on. Les autorités locales devraient se pencher sur ce terrain. L’aménager serait la solution idoine pour permettre aux jeunes athlètes des clubs existants actuellement de pratiquer leurs sports favoris et pour d’autres de préparer leurs rencontres et autres challenges sportifs de l’année. Là on parle des jeunes catégories des clubs de foot de l’USOA et de la JSBA, bien que l’équipe féminine de l’ESF Amizour devrait avoir des créneaux importants au niveau du stade principal, eu égard aussi au fait que ce club évolue dans le palier de la nationale 1 (Football féminin). Il ne faut pas oublier que deux autres clubs de foot ont vu le jour, avec le CRB Amizour, que préside Mourad Benmeziane, et la Jeunesse sportive avenir Amizour (JSAA) dont le président est Karim Merzougui. D’ailleurs, on apprend que le Club Athlétic Merdj Ouamane Amizour (CAMOA), et à travers ses dirigeants, aurait sollicité les autorités communales pour justement récupérer ce stade du lycée et les vestiaires, surtout que ce club est sans domicile fixe. Les dirigeants de ce club espèrent que les autorités locales se penchent sur ce terrain. «L’état de ce terrain ne prête point à l’optimisme, et ce, au moment où les clubs de la commune sont sans domicile fixe. Il faut que les autorités locales se penchent sur ce terrain et le récupèrent dans l’intérêt du sport dans la commune. A l’état où vont les choses, sans vestiaire, sans aire ou terrain pour préparer nos jeunes, on pourrait arrêter un jour et ça sera un gâchis pour toute cette jeunesse assoiffée de sport», nous dit-on dans les fiefs des clubs existants au niveau du chef-lieu de la municipalité.
R. M.