Enfin la reprise des cours!

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Les élèves de l’école primaire Boussad Boubchir d’Ilounissène, dans le versant d’Iâllalen, ont repris le chemin de l’école, hier, après une grève de près de quinze de jours. À rappeler que ce sont les parents qui avaient refusé d’envoyer leurs enfants à l’école «pour réclamer l’affectation d’un autre enseignement pour prendre en charge les élèves de la 3e année, lesquels assistent aux cours avec ceux de la 4e année». Les parents ont également exigé l’éradication des structures en préfabriqué et l’ouverture d’une section de préscolaire pour les élèves inscrits à l’école Frères Krim, à Iâllalen, arguant que ces derniers parcourent six kilomètres en aller et retour lors des jours de classe. Après l’ultimatum d’une semaine donné au représentant de la direction de l’éducation dernièrement, venu s’enquérir du problème, les parents allaient fermer l’APC avant-hier dimanche dans la matinée. Mais après consultation avec le maire et son exécutif, il a été décidé de surseoir à cette action de protestation, en envoyant une délégation, composée de parents et de représentants de l’APC, à la direction de l’éducation. «Effectivement, nous allions fermer la mairie. Étant donné que le maire et ses adjoints ont accepté de nous accompagner à l’académie, nous avons renoncé à notre action», répondra un parent d’élève ayant fait partie de la délégation. «Le directeur de l’éducation nous a bien reçus. D’ailleurs, nous le remercions pour sa disponibilité sachant qu’il n’avait pas prévu une audience avec nous. Il nous a rassurés que d’ici jeudi prochain, un enseignant sera affecté vers cet établissement. C’est pourquoi nous avons décidé d’envoyer nos enfants à l’école», ajoutera le même interlocuteur. Pour le problème des élèves du préscolaire, il a été assuré aux parents que les élèves du village scolarisés à l’école Frères Krim seront réaffectés vers l’établissement Boussad Boubchir. Une fois le nombre des 50 élèves atteint, une classe pédagogique sera ouverte au niveau de ladite école. Concernant les classes en préfabriqué amianté, des démarches seront effectuées jusqu’à l’inscription d’un bloc scolaire en dur. Il faut rappeler que cette école avait été réalisée en urgence au début des années 90 sur pression des parents d’élèves. Présentement, cette commune ne souffre pas du manque d’établissements scolaires du moment qu’elle compte 16 écoles primaires, dont certaines ne fonctionnent qu’avec une cinquantaine d’élèves, quatre collèges et un lycée de 800 places. Un acquis considérable quand on sait qu’au lendemain de l’indépendance, les écoles primaires se comptaient sur les doigts d’une main.

Amar Ouramdane

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