Les bénéficiaires réclament leurs décisions

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Au quartier du 1er novembre du centre ville d’El Esnam, ils sont près de 35 habitants à attendre depuis plusieurs mois les décisions de lots de terrains que leur a attribués l’APC au début de l’année.

Selon des habitants, le quartier en question, une cité de regroupement datant de l’ère coloniale, a connu au début de cette année, une opération de recasement. Au terme de cette opération, 27 familles ont été relogées dans des logements sociaux au chef-lieu communal. Pour les familles restantes, soit 35 au total, il a été décidé par les services de l’APC d’El-Esnam de leur octroyer des lots de terrains sur le même site pour construire de nouvelles habitations. «Nous nous sommes convenus avec l’APC de raser les habitats précaires que nous occupons actuellement pour en construire de nouveaux logements sur le même site», confient deux des habitants que nous avons reçus dans notre bureau. Or, selon nos interlocuteurs, depuis l’annonce de l’attribution de ces lots, aucun des 35 bénéficiaires n’a reçu la décision d’attribution. Ce qui a retardé l’opération de démolition des vieilles bâtisses et surtout le lancement des travaux des nouvelles constructions. Nos interlocuteurs avouent que leurs familles vivent actuellement dans des conditions plus précaires. «Nous vivons dans des habitats précaires et exigus. Et nous ne pouvons plus continuer à évoluer dans cette situation », confient-ils. Et d’ajouter : «nous vivons chaque jour la peur au ventre surtout en cette période de pluies car nous redoutons les inondations qui pourraient affecter nos habitats». Pourtant expliquent nos interlocuteurs, la liste des attributaires de ces lots a été bel et bien validée par les services de la wilaya, de daïra et de l’APC. Selon eux, il ne reste qu’à établir les actes pour leur permettre de raser et reconstruire. Devant ce retard mis dans l’élaboration des décisions, ces habitants disent avoir interpellé les services de l’APC sur cette situation. Ces derniers leur auraient indiqué que des mises à jour des plans cadastraux sont nécessaires. Et en attendant ces mises à jour des plans, ces habitants continuent de vivre dans l’exigüité et la promiscuité. Il est utile de noter que cette cité de regroupement a été crée par l’armée française dans les années 50 pour recaser les habitants de D’hous. Depuis, la cité s’est beaucoup détériorée de même, les conditions de vie de ses habitants. Ce qui amené la municipalité à engager une opération de relogement au début de l’année. Une partie des familles du quartier a d’ores et déjà quitté les lieux, mais l’autre y vit toujours.

Djamel. M.

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