«Les clubs doivent s’acquitter de leurs loyers»

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Afin de connaître les efforts consentis au niveau de l’OPOW de Béjaïa et les projets tracés, on s’est rapprochés de son directeur, Halim Hani, qui a répondu à nos questions.

La Dépêche de Kabylie : Vous êtes installé depuis neuf mois maintenant en tant que directeur de l’OPOW. Peut-on connaître les grands axes de votre plan d’action ?

Halim Hani : Tous les projets que nous envisageons de réaliser n’émanent pas uniquement de l’OPOW mais aussi de la DJS qui finance, par le biais du fonds de wilaya. Le conseil de direction, composé du DJS, du directeur de l’ODEJ et de moi-même, se réunit chaque semaine au niveau de la DJS, pour discuter de tous les projets et du quotidien du secteur. A mon arrivée, ma première opération était au niveau d’Akbou où l’OPOD locale avait besoin de certains travaux de rénovation et de réaménagement. On a commencé par l’éclairage de la salle omnisports, mais aussi la salle de Bacaro, où on a refait l’éclairage pour permettre aux associations de s’entraîner à des heures tardives. Il y aura d’autres projets importants à l’image de la piscine, avec l’objectif de revoir entièrement le local technique (filtres, pompes et toutes les machines) sans oublier les plages. Il y a des commissions d’hygiène de l’APC et de prévention de la DSP qui nous accompagnent et nous orientent. Actuellement, il y a une décision de l’APC pour revoir l’utilisation du puits qui doit être curé. Néanmoins, en attendant son curage, on a pris la décision de remplir actuellement la piscine avec l’eau de l’ADE.

Donc vous avez débuté le remplissage avant le début des travaux ?

Exactement, car si on attend l’attribution du marché de ce projet, l’année sportive aura déjà bouclé sa première phase, surtout que les travaux dureront environ 80 jours. On a, donc, pensé à l’intérêt des clubs et de leurs athlètes, car la perte d’une année sportive signifie une génération de perdue. Donc, on a pris la décision de transformer le minimum dans le local technique et cela pour le bon fonctionnement de la piscine avec un minimum d’activités. L’entreprise a débuté les travaux à l’intérieur, alors que pour les machines, il nous faut plus de temps. Mais ce qui nous intéresse dans un premier temps, c’est de faire en sorte que l’activité des associations ne soit pas bloquée. La reprise des clubs est fixée pour le 1er novembre, alors que pour les adhérents, on doit attendre l’attribution du marché, en espérant une compréhension de leur part.

Qu’en est-il de la piscine d’El-Kseur ?

Concernant la piscine d’El Kseur, on a réussi une grande opération au mois août passé avec la gratuité d’accès et on l’a fermée, plus tard, pour des raisons d’entretien. On a ouvert les inscriptions du 2 au 11 octobre derniers, pour les adhérents qui vont commencer leurs activités normalement aujourd’hui ou demain. Concernant l’inquiétude des parents après la suspension les inscriptions des enfants, et au moment où je vous parle, on a 512 enfants inscrits et par mesure de sécurité pour les enfants, on va d’abord mettre en place les groupes et voir le fonctionnement, car il y a un bassin semi-olympique et un bassin pédagogique, si tout va bien, on va ouvrir une autre liste.

Des rumeurs circulent sur le projet d’extension du stade. Y a-t-il du nouveau ?

Ça parle mais pour le moment, il n’ y a rien d’officiel. Ce que je peux vous assurer est que le projet du revêtement est inscrit avec la piste d’athlétisme et ce genre d‘opération se fera généralement dans l’intersaison, mais comme on est au début du championnat, on doit attendre la fin de saison.

Quel commentaire faites-vous sur le volet sécuritaire au niveau de l’Opow ?

Il y a quelques années, on avait 3 éléments comme veilleurs de nuit et maintenant on arrive à peine à avoir des veilleurs de nuit pour l’ensemble de l’OPOW. La dégradation et la conception du stade nous créent beaucoup de problèmes, surtout au niveau des gradins ou sur 18 portes, 13 n’existent pas, ce qui laisse l’accès libre. Concernant les solutions, on doit chercher les moyens pour rectifier le tir car le salaire de nos fonctionnaires dépend directement des rentrées d’argent, et les associations qui activent dedans doivent nous comprendre en s’acquittant de leurs loyers.

Des bureaux ont été construits à l’intérieur de la salle de judo, ce qui gênent la pratique de la discipline…

A la demande des clubs de judo, Il y a eu des travaux de réalisation de magasins pour libérer les vestiaires qui seront utilisés par tous les clubs. Ces travaux ont été réalisés en commun accord avec la direction de l’OPOW , tout en utilisant les matériaux légers et en assurant l’entretien intérieur. On a pensé même à la réalisation d’une petite tribune pour les parents. Cette salle sera ouverte après la solution au problème d’étanchéité et des vitres.

Et pour le carré de presse ?

Le problème réel est ce qui entoure ce carré de presse. Mais je peux vous assurer que les choses ont changé dans la tribune officielle, depuis ma venue, j’ai pu convaincre les responsables du MOB et de la JSMB de ne laisser l’accès à la tribune officielle qu’aux abonnés et aux invités. Avec la collaboration et la contribution de la presse, nous discuterons ensemble afin d’étudier les différentes possibilités.

On vous laisse le soin de conclure…

Je veux juste terminer par dire qu’être un directeur de l’OPOW n’est pas un cadeau, mais il faut que quelqu’un soit là et fasse le travail. J’occupe ce poste parce que j’étais encouragé par le mouvement associatif et les 12 ans passés à l’APC en tant qu’attaché communal chargé du sport m’ont beaucoup aidé et les gens en parlent toujours. Jai accepté de relever ce défi. Je dois rendre hommage aux travailleurs de l’OPOW pour les efforts qu’ils fournissent, même avec un effectif très réduit.

Propos recueillis par Zahir. H

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