Des aménagements s'imposent

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Le lycée Ainouche H’djila est un établissement qui a ouvert ses portes il y a de cela six ans. Malgré son ouverture récente, cet établissement du cycle secondaire neuf nécessite quelques aménagements supplémentaires. A commencer par l’urgence d’écarter le danger d’une route à grande circulation située à moins de 10 mètres du portail de l’entrée principale. Les lycéens utilisent l’esplanade revêtue de pavés aménagée entre l’infrastructure et cette route comme une cour où ils attendent l’heure d’entrer en classe, le risque est donc omniprésent. Il suffirait de la pose d’un maximum de trois glissières pour écarter ce danger tout en gardant l’esthétique des lieux. La seconde insuffisance qui demande une prise en charge est signalée au niveau de l’amphithéâtre du lycée. Cet amphi a été réalisé sur la partie basse de l’assiette du terrain sur laquelle est bâti cet établissement. Ce qui provoque une stagnation des eaux de pluie. L’on nous apprend qu’on a omis d’aménager un système de drainage de l’eau qui s’accumule à l’intérieur de cette vaste salle. Une salle qui n’est d’ailleurs pas encore équipée du mobilier nécessaire. L’autre contrainte, et pas des moindres, qui pose problème aux fonctionnaires du lycée tout corps confondus, est le manque flagrant de transports. Il est utile de préciser que le lycée d’Ahnif est situé dans un lieu isolé, à quelques 4 km du chef-lieu de commune. L’éloignement de l’établissement et le manque des moyens de transport font que le personnel arrive en retard. L’insécurité aussi est l’une des contraintes qui mérite qu’on s’y penche. Actuellement, le lycée est dépourvu d’agents de sécurité. Rappelons que ce lycée baptisé du nom de l’héroïne Ainouche H’djila a ouvert ses portes en septembre 2012. Il offre à l’heure actuelle 178 places pédagogiques réparties sur 12 divisions. Des cours de Tamazight y sont dispensés. Lors de notre passage lundi dernier dans l’après midi, l’on a appris que les élèves viennent de déclencher le jour même une grève pour protester contre l’exclusion de douze de leurs camarades dont les recours n’ont pas été acceptés par la commission de la direction de l’Éducation.

Oulaid Soualah

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