C’est un véritable problème qui stresse de plus en plus les collégiens et lycéens des différentes bourgades relevant de trois communes de la daïra, à savoir : Aït Mahmoud, Béni Aïssi et Béni Douala.
Sachant surtout que la grande majorités des élèves, notamment ceux du cycle secondaire sont affectés dans les deux lycées ( Imache Amar et le nouveau lycée) de chef-lieu de Béni Douala. Ce souci donne du fil à retordre aux parents d’élèves. Ajoutez que le transport n’est pas accessible à tous, notamment pour certains élèves qui se rendent au nouveau lycée, sis à Djouad et qui n’ont jamais pu mettre les pieds dans un bus de ramassage scolaire. Ces derniers pour rejoindre leur établissement doivent se lever très tôt pour ne pas louper le bus, car il faut préciser qu’il n’y a qu’une seule rotation de ramassage scolaire à destination de ce lycée, alors qu’il devrait en exister au moins deux, compte tenu du nombre lycéens qui doivent parcourir déjà un premier trajet, soit de leurs villages jusqu’au chef-lieu de la commune de Béni Douala.A fortiori lorsqu’on sait que dans certaines localités le transport des scolarisés est inexistant « nos enfants arrivent chaque jour en retard à cause de ces perturbations sur la fiabilité des rotations ce qui a causé et à maintes reprises le renvoi de nombre de lycéens en raison des retards répétés et flagrants,mais également compte tenu des absences.» s’insurge un parent d’élève . L’inquiétude des parents est permanente, particulièrement avec l’arrivée de l’hiver où les enfants seront contraints de sortir et rentrer, sans parler du risque sécuritaire. Les trois P/APC ont du pain sur la planche, ils doivent réfléchir à la réorganisation d’une part du circuit des rotations des bus et d’autre part assurer ce service aux localités qui n’en disposent pas. En outre l’absence de commodités dans certains véhicules de transport a poussé les parents d’élèves d’Ait Mahmoud à alerter les responsables de la commune au sujet d’un camion école se trouvant dans un état lamentable, et qui plus est, est souvent surchargé, ce qui fait courir de grands risques aux lycéens. « Nous demandons la suppression de ce camion qui représente un réel danger pour nos enfants et le remplacer par un bus confortable » clame un parent.
L. M.

