Les infiltrations fragilisent l'infrastructure

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Le CEM baptisé du nom du martyr Saidi Said en périphérie sud de Raffour, dans la commune de M’chedallah est menacé par d’importantes infiltrations des eaux pluviales. L’établissement du cycle moyen est situé au lotissement Mensous Rabah, mitoyen du coté supérieur d’un terrain vague parsemé de déblais provenant des constructions privées. L’alignement de ces déblais forme une digue où viennent mourir les crues des pluies qui s’accumulent au pied du mur d’enceinte pur former une marre qui s’infiltre par dessous ce mur pour inonder la cour. Celle-ci est dotée de petits regards qui n’arrivent pas à absorber le volume des eaux. Ce terrain vague est en fait une large rue d’environs 200 mètres en terre battue et non aménagée. Cette voie d’accès dessert aussi l’école primaire Ladj Hocine. Cette route boueuse et impraticable par mauvais temps gêne les écoliers du primaire pour rejoindre leurs classes. Pour mettre fin aux infiltrations, il suffirait de mobiliser une case ou rétro chargeur un maximum de trois heures pour pousser de coté ces déblais et pratiquer une ouverture d’où s’échapperont ces crues, en attendant l’obligatoire opération de revêtement de cette rue abandonnée qui mettra fin au calvaire de ces écoliers. Cet état de fait démontre aussi une démission remarquable des parents d’élèves des deux établissements scolaires qui sont au courant du problème mais ne se mobilisent pas pour y mettre un terme. Il est utile de noter enfin que le CEM en question est l’un des tout premiers de la commune de M’chedallah. Cet établissement n’est pas doté d’une cantine, à ce jour. Les services de l’éducation sont donc interpellés pour prendre en charge les insuffisances relevées. Des services qui, il faut le dire, sont depuis quelques jours assaillis de toute part pour la prise en charge des problèmes qui se posent au niveau de certains établissements de la wilaya. Il est utile de préciser que des dizaines d’établissements, tous cycles confondus, font face à de nombreux problèmes, dont l’un des plus importants concerne la défaillance des étanchéités. Dans certains établissements, l’on a fait état lors des dernières intempéries, de l’inondation des salles de cours en raison de l’infiltration des eaux pluviales. S’il y a des travaux à engager en priorité, ce sont bien ceux de la réfection des étanchéités.

Oulaid Soualah

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