Le parc roulant de l'APC vient d'être renforcé par le ministère de la Solidarité nationale.
«Nous avons reçu un bus pourvu de toutes les commodités de marque SNVI, ex Sonacome. C’est une bouffée d’oxygène pour notre APC qui souffre d’un manque flagrant en matière de bus et autres engins », nous confiera M. Hocine Bassaid en sa qualité d’adjoint au maire. Pour notre interlocuteur, le parc roulant est si vétuste que l’APC recourt à des conventions avec des privés. « Nous dépensons plus de 800 millions de centimes pour assurer le transport aux lycéens et aux collégiens soit vers le lycée communal soit vers les lycées de Tizi-Gheniff pour les élèves de Tamdikt, sans compter les trois collèges de la commune », nous dira-t-il encore. Et d’expliquer: » pratiquement, tous les bus que nous avons acquis durant les années précédentes sont en panne. Déjà pour les réparer, il faudrait dépenser des sommes conséquentes et nous n’avons pas un budget suffisant pour cela. » A rappeler que durant les années 2015, 2016 et 2017, l’APC a été fermée à maintes reprises par les élèves d’Ath Messaoud pour exiger des autorités des bus ou à défaut des fourgons. » Notre réseau routier situé en zone rurale a été à l’origine de la dégradation de nos bus et de nos camions. Il faudrait d’autres opérations importantes pour remplacer tout ce vieux matériel sinon nous resterons toujours conditionnés par les conventions qui reviennent cher. Parfois les transporteurs exigent d’être payés à temps, mais cela nous dépasse parce que tout doit passer par le contrôleur financier », nous expliquera-t-il. Cela étant, l’APC compte toujours sur l’apport du ministère de la solidarité qui devra prendre en considération ces communes rurales dont les ressources sont quasi-nulles. » Nous n’avons pas de moyens pour acheter même un véhicule léger », dira de son côté une autre source proche de l’APC. C’est dire que le ramassage scolaire dans de nombreuses communes rurales de la wilaya à l’image de M’Kira demeure un casse-tête, car il faut bien assurer le transport à des milliers d’élèves natifs des villages éloignés vers les chefs-lieux communaux où sont implantés les établissements du secondaire. D’ailleurs, dans cette commune, en dépit du programme établi par les responsables, la satisfaction totale de tous les élèves est loin d’être atteinte à cause du nombre important d’élèves auxquels il faut assurer cette prestation quand on sait que les parents n’ont pas, tous, les moyens de contribuer financièrement à cet effet, la plupart étant issus de familles démunis ou dont les bourses domestiques sont insuffisantes déjà pour assurer le pain quotidien. Il faut, donc, renouveler le parc communal dans le cadre d’un programme que le gouvernement doit adopter comme cela a été décidé pour les wilayas des hauts plateaux.
Amar Ouramdane