C’est à l’occasion de la journée mondiale des télécommunications que l’agence Actel d’Aokas a été inaugurée, il y a une décennie de cela. Depuis, elle a été confrontée à une multitude de contraintes qui se sont répercutées sur la prestation de service. Toutefois, les choses ont commencé à s’améliorer depuis le début de l’année en cours, sans pour autant parvenir à une satisfaction totale de la clientèle. De même pour le centre de production des télécommunications de la localité qui a, certes, réduit le nombre de réclamations sans toutefois les éradiquer totalement. Concernant l’agence commerciale, miroir du secteur, le sous-effectif influe considérablement sur la qualité de service. Alors que la majorité des abonnés voudraient s’acquitter de leurs redevances ou font part de leurs doléances durant le week-end, c’est-à-dire le samedi, l’agence n’assure qu’une permanence. Deux à trois préposés au guichet sont là pour recevoir toute la clientèle, une dizaine de milliers d’abonnés, qui compte régler ses problèmes de téléphone le jour même. Ces permanenciers doivent récupérer à tour de rôle les jours suivants. Ce qui implique un élément de moins pour toute la semaine par rapport à l’organigramme. Cherchant à connaitre les raisons de ce manque d’effectif, nous avons appris que les congés de maladie et surtout de maternité en sont la cause principale. En effet, le secteur des télécommunications favorise le recrutement de la gent féminine, ce qui n’est pas sans conséquences. Toutefois, en dépit du manque de personnel, les quelques éléments qui travaillent dans cette agence ont redoublé d’efforts ces derniers mois, pour satisfaire un tant soit peu la majorité de la clientèle. Un coup d’œil au registre de doléances confirme cela.
A Gana
