Etant l’une des rares structures, pour ne pas dire la seule, au niveau de la commune de Maâtkas à même de canaliser l’énorme potentiel de jeunesse existant localement en matière d’activités de loisirs et de soutien socio-éducatif, la maison de jeunes Seddar Ali, sise au chef-lieu, enregistre un fort engouement de la part des jeunes. En effet, selon le responsable de cette maison de jeunes, certains ateliers et clubs affichent déjà complet, comme c’est le cas de la bibliothèque, du club de musique et de l’informatique. Ceci au moment où,; les autres disciplines et activités, à l’instar de la peinture artistique, travaux manuels, dessin, théâtre et cinéma, enregistrent une adhésion notable, selon toujours la même source. Il est à noter que cette année, une nouvelle activité et espace ont été mis en place à destination des femmes : un club d’aérobic. «Bien que, c’est nouveau pour notre région, du fait que c’est la première fois que nous lançons une telle activité pour aider les femmes à lutter contre le stress, nous avons enregistré l’inscription de quelques femmes. Nous espérons en recevoir d’autres dans les prochains jours», nous précise le même responsable. Il est à noter que les activités menées au niveau de cette structure et la volonté affichée par ses responsables ont porté leur fruit. En effet, ils sont nombreux les jeunes talents à avoir eu l’occasion d’éclore et de s’affirmer grâce à la disponibilité de cet espace et aux encouragements auxquels ils ont eu droit de la part de ses responsables, notamment en ce qui concerne la musique, le théâtre, la poésie et le sport. L’exemple le plus édifiant est ces jeunes chanteurs qui se sont imposés sur la scène artistique kabyle, à l’instar de Si lekhel, Ahcen n’Ait zaim,, Saida Amini ,Rabah Lani etc. Toujours dans le même ordre d’idées, un concours de poésie vient d’être lancé en direction des lycéens et collégiens afin de détecter les jeunes doués à lancer dans le bain. Cette maison de jeunes s’est illustrée aussi par la création, tout récemment, d’un club de lecture, ou ce qui est appelé café littéraire. Ce dernier a déjà à son actif une rencontre intitulée «l’Agora des arts» et qui a été animée par Hacen Metref, qui n’est autre que l’ancien directeur de cette structure.
Rabah A