Le projet des 30 logements sociaux piétine !

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Le secteur de l’habitat dans la commune d’Ath Mellikèche connaît des fortunes diverses. À l’instar des localités situées en zones montagneuses au relief accidenté, la municipalité d’Ath Mellikèche est confrontée à la rareté d’assiettes foncières. L’habitat rural est la «panacée» dans ces contrées, nichées à près de 1 000 mètres d’altitude, étant donné que la majeure partie des terrains à bâtir relève du domaine privé. Ce qui fait que la formule de l’aide à l’habitat rural, appelée communément Fonal, est la mieux indiquée. Preuve en est, la municipalité a été destinataires de pas moins de 400 aides dans ce cadre ces dernières années. Pour le reste des formules, comme le LPL (ex-LSP), la commune a bénéficié d’un projet de 30 logements de ce type. Toutefois, les travaux au niveau de ce parc immobilier, implanté au village Ath Ouamar, est à la traîne depuis au moins deux années ! Ce quota, même s’il est « bon » à prendre, est jugé insuffisant par les demandeurs du logement social : «Il est vrai que ce parc de 30 logements sociaux est insuffisant pour notre commune, mais c’est mieux que rien ! Cependant, je pense que la demande pour ce type de logement dépasse largement l’offre, ce qui va créer une véritable tension sur ce petit parc immobilier lors de son attribution», estime un habitant. Par ailleurs, le projet de réalisation d’une demi-pension de 200 rations au profit du CEM Ben Messaoud Rabia, sis au chef-lieu communal, avance, soutient-on, à une cadence régulière. Le taux de réalisation, dit-on, a atteint les 90 %, et le projet ne tarderait pas à être livré. Ce qui mettra fin au «clavaire» des collégiens qui y suivent leur scolarité, contraints de prendre des repas froids à midi.

Syphax Y.

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