Ce qui inquiète les parents et les élèves concernés.L’association des parents d’élèves a, à plusieurs reprises, adressé des réclamations à qui de droit sans que la Direction de l’éducation daigne affecter un enseignant d’éducation physique. La situation du CEM de Taqa n’est pas nouvelle puisqu’elle dure depuis plusieurs années sans qu’une solution définitive lui soit trouvée.D’autres établissements seraient parait-il, dans le même cas. Il faut noter que, si auparavant l’absence d’EPS n’avait pas d’incidence majeure sur la scolarité des enfants, cette année, la question est tout autre. D’après les instructions ministérielles, l’épreuve de sport est obligatoire pour tous les candidats au BEF. Un professeur de sport de la région nous apprend qu’il ne saurait y avoir de dérogation spéciale pour les élèves de ces établissements scolaires. Les candidats se présenteront certainement, le 2 mai pour ne pas avoir un zéro. Beaucoup, parmi eux, pensent à produire un certificat médical, les dispensant de l’épreuve de sport. En tous cas, il ne sont pour rien dans la situation qu’on leur impose. Une chose est sure : on ne leur donne pas les mêmes chances que leurs camarades des autres établissements. A trois semaines du jour “J”, la Direction de l’éducation va-t-elle leur affecter un enseignant, pour parer au plus pressé ? Peu probable. Même si cela se faisait, ces élèves ne peuvent pas être notés sur leur valeur. Dire que certains établissements sont pourvus de plusieurs professeurs. On aurait pu en détacher un, pour s’occuper des classes de 9ème année de Taqa, ne serait-ce que pour leur dispenser quelques séances.
Nacer B.