Aucune consultation médicale n’est disponible au niveau de l’unité de soins du village Ath Hamadh, dans la commune de Saharidj, depuis le mois de juillet dernier. C’est du moins ce qu’affirment les villageois qui s’inquiètent, notamment, pour les malades dont l’état de santé nécessite un suivi médical et lesquels ne peuvent pas se déplacer sur de longues distances. On nous apprend que ces consultations sont aussi interrompues au niveau des unités de soins des villages voisins Ath Illiten et Imezdhourar. Aussi, pour se faire soigner, les malades doivent se rendre jusqu’à la polyclinique de Saharidj, distante d’une dizaine de kilomètres. Outre l’absence de consultations, cette unité de soins affiche de multiples dégradations, telles que des fissurations sur les façades extérieures des salles, non ravalées depuis des années, plus exactement depuis la mise en service de l’unité de soins, en 1995. Le décor qui s’offre à la vue est incompatible avec une institution de santé. On nous apprendra que ce sont les infiltrations des eaux pluviales, depuis l’étanchéité, qui ont accéléré le délabrement de la structure. Cette unité de soins, qui assure une couverture sanitaire pour 4 000 habitants, en plus de ceux de passage sur la RN30, vient, par ailleurs, de bénéficier d’une opération de restauration de sa clôture de protection, dont les travaux sont en cours. La population espère que cette opération de réhabilitation sera suivie d’autres pour donner à la structure un visage digne d’une institution de santé publique.
O. S.