Sur une superficie totale de 740 hectares à emblaver, 635 ha sont réservés au blé et 105 ha à l’orge.
La campagne labours-semailles a démarré depuis la mi-octobre dans la région d’Akbou, a fait savoir un responsable de la subdivision de l’agriculture, selon lequel les conditions climatiques qui ont prévalu en ce début d’automne se prêtent pour la réussite de l’opération. «Nous avons bénéficié d’un apport hydrique assez conséquent et au moment opportun», a-t-il indiqué. «Toutes les conditions sont réunies et l’opération se déroule sans anicroches. Nous avons bon espoir d’atteindre nos objectifs en termes de rendements, à savoir 25 quintaux à l’hectare pour le blé, et un peu moins pour l’orge», a déclaré notre interlocuteur, qui se dit confiant quant à l’avenir. L’une des rares donnes sur lesquelles les fellahs n’ont pas d’emprise c’est celle du climat. Une donne qui peut fausser toutes les prévisions, étant donné que cette filière est de type pluvial, donc étroitement dépendante des «humeurs du ciel». Néanmoins, convient-on, l’optimisation des performances et l’amélioration des récoltes, dont la clé de voûte est entre les mains des céréaliculteurs, repose aussi sur l’injection du savoir dans la conduite de la culture. L’observance de l’itinéraire technique, l’amendement et l’usage de semences certifiées et adaptées à l’étage bioclimatique sont autant de règles que les professionnels de cette filière se doivent d’adopter, insiste-t-on. Rencontré à l’occasion d’une fête dédiée aux produits du terroir, un céréaliculteur d’Akbou a loué les mesures de soutien et d’accompagnement des pouvoirs publics en direction des agriculteurs, à travers, notamment, l’instauration d’un guichet unique et la reconduction du crédit de campagne, dont l’intérêt est pris en charge par le trésor public. En dépit de cela, constate-t-on, des reconversions vers d’autres types de cultures, notamment arboricoles, ont lieu régulièrement.
N. M.

