La commune de Tala Hamza a bénéficié d’un programme immobilier de réalisation de 60 logements sociaux de type publics locatifs (LPL).
Implanté dans les limites du périmètre urbain du chef-lieu de la commune, ce programme inscrit à l’indicatif de l’OPGI, enregistre un taux de réalisation très avancé, nous a-t-on fait savoir. «Le chantier est finalisé à plus de 95%. Les opérations qui restent à exécuter concernent de menus travaux d’intérieur, les aménagements extérieurs et le raccordement des immeubles aux différents réseaux», a informé un responsable du promoteur public de l’immobilier. «Les VRD seront prochainement pris en charge. Une fois cet aspect réglé, on pourra procéder à la distribution des appartements aux demandeurs», a-t-il expliqué. Du côté des souscripteurs qui, faut-il le souligner, se comptent par centaines, les sentiments sont partagés entre incertitude et espoir. «Nous sommes usés par des décennies d’attente et d’angoisse. J’espérer que la sortie du tunnel sera pour bientôt», lâche le vague à l’âme, un père de famille postulant à un logement LPL. «Je vivote, avec ma petite famille, dans des conditions de précarité lamentables. Le logement social représente ma seule et unique chance d’étrenner un toit décent», confie un autre souscripteur, qui décrit sa demeure comme «un cagibi insalubre». Bien des postulants au logement LPL, apprend-on, sont contraints de crécher chez le privé moyennant des loyers exorbitants. «C’est plus de la moitié de mon salaire de smicard qui va au loyer. Le pire est à venir, car le propriétaire m’a annoncé cyniquement que dès janvier 2019, je devrais payer plus cher, sinon…», révèle sur une pointe d’amertume, un citoyen de Tala Hamza.
N. M.

