Les élus locaux interpelés

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Les habitants de la région de M’Chedallah ont beau alerter les pouvoirs publics sur la prolifération des chiens errants, mais en vain.

En effet, dans pratiquement toutes les communes de M’Chedallah, les chiens errants pullulent et importunent au plus haut point les habitants. Au delà du fait d’être souvent porteuses de maladies graves, ces redoutables bêtes errantes s’attaquent aux populations. Beaucoup d’habitants, surtout ceux quittant leurs domiciles très tôt, disent avoir peur des attaques de chiens errants, surtout la gente féminine et les enfants scolarisés. D’autant plus qu’au niveau de certaines ruelles mal éclairées, ces chiens surgissent et surprennent. Ces jours-ci, une meute d’environs 20 bêtes a été signalée du côté de la petite ville de Raffour, circulant librement à travers les rues et ruelles de la localité et constituant un danger sur ses habitants. Parmi ces chiens nullement dérangés par la présence humaine, des molosses peu rassurants affichent de l’agressivité, obligeant ainsi les citoyens à s’écarter sur leur passage. Il arrive, selon certains habitants de la localité, de rencontrer ces chiens en file indienne le long du tronçon de la RN15 entre la sortie est de la ville et le pont qui enjambe Assif Iwakuren. Cette meute est attirée par les restes de nourriture qu’ils découvrent soit dans les poubelles et bacs à ordures, soit dans les innombrables dépotoirs sauvages qui pullulent autour de la ville. Les habitants qui redoutent les attaques de ces bêtes interpellent donc les responsables locaux pour organiser une campagne d’abattage et éloigner le danger que représente un tel phénomène. Il est utile de rappeler que durant une période de famine, une meute de ces chiens errants s’est attaquée en 2015 à des étables d’ovins à l’intérieur même de Raffour tuant plus d’une vingtaine de brebis et agneaux. Une année plus tard, soit en 2016, plusieurs cas de rage ont été enregistrés dans les commune d’El-Adjiba, Ahnif, M’Chedallah et Chorfa, suite à quoi, des campagnes d’abattage ont été déclenchées au niveau de toutes ces communes. Toutefois, ces nombreuses meutes se régénèrent rapidement. A signaler aussi que dans la commune de M’Chedallah, des dizaines de morsures avaient été enregistrées il y a de cela plus d’une année, ayant nécessité une prise en charge médicale couteuse. Devant la recrudescence du phénomène et surtout le coût élevé du traitement des cas de morsure, les services de la prévention de l’EPSP avaient tiré la sonnette d’alarme. Ce qui a amené l’APC à déclencher une opération d’abattage. Seulement ces opérations ne sont pas régulières et aussitôt achevées, le phénomène refait de nouveau surface.

Oulaid Soualah.

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