Le marché dépourvu d’aménagements

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L’aménagement urbain manque cruellement au marché hebdomadaire de M’Chedallah. En effet, cet espace des transactions commerciales a été ouvert au grand public sans qu’il soit aménagé et pourvu en commodités essentielles comme les toilettes publiques, les parkings, les étals couverts, l’eau courante, le bitumage des accès, etc. Sur ce dernier point, il y a lieu de relever l’état catastrophique dans lequel se trouvent les différents accès communiquant entre les compartiments mis en place. Mardi dernier, la pluie qui a chuté abondamment dans la matinée a transformé ce souk en véritable bourbier gênant énormément les citoyens, venus en masse, dans leurs déplacements. D’autant, c’était un jour férié, le Mawlid Ennabaoui en l’occurrence, où il a été enregistré une présence accrue des citoyens venus des quatre coins de la daïra de M’Chedallah et des localités environnantes. L’accès principal qui mène vers ce marché était boueux et plein de flaques d’eau. Les chalands trouvaient toutes les peines à marcher convenablement tant la fange tapissait les lieux rendant le sol glissant. Il fallait slalomer entre les mares d’eau et regarder où mettre les pieds pour ne pas glisser et se retrouver par terre dans la gadoue. Le compartiment des fruits et légumes n’était pas en reste, puisque la boue et les eaux pluviales jalonnaient les lieux. «C’est vraiment la galère. Les accès du marché de M’Chedallah sont dans un état exécrable, on ne peut pas marcher sans se faire éclabousser avec de la boue tant elle est partout. Je me demande pourquoi n’a-t-on pas pensé à réhabiliter les accès de ce souk, étant donné qu’il est l’un des plus importants de la wilaya de Bouira. Il faut qu’il soit réaménagé et doté de tout le nécessaire en commodités», préconise un père de famille rencontré sur les lieux. Par ailleurs, il a été constaté dans la foulée la persistance de la hausse des prix dans cet espace commercial d’envergure. La tomate « culmine » à 150 DA/kg, le poivron à 130 DA/kg, les haricots entre 120 et 130 DA/kg, la courgette à 150 DA/kg et la pomme de terre, passant de 80 DA à 60-70 DA/kg, demeure toujours chère, de l’avis des clients qui ne se bousculaient pas devant les étals de ce tubercule.

Y. Samir

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