L’APC songe à l’extension de la station d’épuration

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Réalisée et mise en service en 1979, la station de traitement et d’épuration des eaux usées (STEP) de la commune d’Aokas se trouve actuellement dépassée et ne peut fonctionner correctement, selon le P/APC Mohamed Lagha.

Dotée initialement d’une capacité de traitement de 1 000 m3/j, cette STEP est incapable aujourd’hui de traiter les eaux usées qui lui parviennent des réseaux d’assainissement de la commune d’Aokas et des régions avoisinantes. «La capacité actuelle de la STEP d’Aokas est largement dépassée, vu le formidable essor démographique qu’a connu la région depuis sa mise en service. D’ailleurs, je ne comprends pas pourquoi continuer à réaliser des réseaux d’assainissement, il faut plutôt commencer par régler le problème de cette STEP», a affirmé l’édile communal. Celui-ci préconise la multiplication de la capacité de la STEP d’Aokas par dix, afin qu’elle puisse traiter 10 000 m3/j. Une étude d’extension de cette STEP devrait être lancée. L’enjeu est de taille, sachant que le milieu récepteur des eaux usées traitées par cette STEP est la mer méditerranée. «Il y a vraiment un risque de pollution si on ne fait rien. L’extension de cette STEP est une priorité», a averti le P/APC d’Aokas. L’impact de ce projet, insiste Mohamd Lagha, est la protection du littoral. La commune côtière d’Aokas, sise à 30 km environ à l’est du chef-lieu de wilaya, est connue pour ses plages au sable fin doré. Durant l’été, elle est prise d’assaut par les estivants qui viennent des quatre coins du pays. Pour rappel, le wali de Bejaia, Mohamed Maabed a plaidé pour que ces eaux usées soient déversées ailleurs que le littoral pour aider à la dépollution du bord de mer de Béjaia et de ses principales rivières, comme l’Oued Soummam, en attendant l’installation d’autres STEP. Il est déplorable de constater que le milieu marin et bien des rivières soient devenus le déversoir naturel des eaux usées.

B. S.

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