Les prix de nombreux légumes reviennent à la normale. En effet, avant-hier, jour de marché hebdomadaire, lors d’une une virée au marché central des fruits et légumes, il nous a été donné de constater que les prix des légumes ont subi une baisse sensible. D’ailleurs, les clients se sont étonnés de voir, par exemple, que la tomate affichée durant toute la semaine entre 160 et 180 dinars descendre jusqu’à quatre vingt dinars le kilo. C’est dire qu’elle a baissé de plus de 50% de son prix des dernières semaines d’octobre et celles du début de mois de novembre. Et les exemples ne manquent pas. Le chou-fleur est à 35 dinars le kilo alors qu’il y a de cela une semaine il se vendait entre 120 et 140 dinars, le poivron est toujours entre 120 dinars et 150 dinars, la carotte à 40 dinars, idem pour les navets, l’oignon rouge entre 25 dinars et 30 dinars; alors que la courgette est maintenue à 130 dinars. « Lorsque l’offre est grande, automatiquement, les prix vont descendre. Et puis, n’oubliez pas que c’est la période de la récolte de nombreux légumes », nous explique un marchand. Du côté des fruits, la mandarine est entre 120 dinars et 200 dinars, la pomme locale à 150 dinars ainsi que la poire. Il nous semble aussi que depuis que des milliers de tonnes de pomme de terre ont été mis sur le marché, le prix de ce pédoncule ne cesse de fléchir. Aujourd’hui, elle est entre 50 dinars et 60 dinars alors qu’à la mi-novembre elle était encore à 80 dinars. Les marchands prévoient que son prix va encore baisser dès l’arrivée de la production prochaine. Ce qui est aussi important à souligner est de voir le poulet lui aussi subir une baisse sensible. Le prix du kilo de ce volatile vivant il y a quelques jours était entre 300 dinars et 320 dinars, tandis qu’en cette fin de semaine, il est proposé à 270 dinars en attendant d’autres baisses d’ici quelques jours. » Nous avons finalement repris notre activité parce que le poulet commence à envahir le marché. Même à ce prix, il est encore un peu cher. Nous pensons qu’il va encore chuter parce que les élevages vont bientôt être prêts », constate un revendeur de poulets installé dans une échoppe sur la RN 68 entre Draâ El-Mizan et Tizi-Gheniff. A noter enfin que les consommateurs ne font plus face aux chaînes interminables devant les laitiers pour un sachet de lait car ce dernier est disponible surtout qu’en plus de la laiterie de Draâ Ben Khedda qui alimente toute la région, d’autres laiteries privées ont mis elles aussi sur le marché des quantités suffisantes de ce produit qui constitue tout de même un aliment nécessaire dans tous les foyers et qui, durant plus de deux ans, était absent presque sur les étals ou servi au compte-gouttes.
Amar Ouramdane.