Le projet de la Nouvelle ville en stand-by

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Le secteur de l'habitat connaît des infortunes diverses dans la commune d'Ighil Ali.

L’illustration vient de ce projet de 100 logements sociaux qui sommeille depuis des années dans les tiroirs. Confronté à la rareté des poches foncières, ce secteur névralgique en pâtit de cet état de fait, et les espaces, notamment le périmètre urbain, sont carrément saturés, surtout s’agissant du chef-lieu communal. Pour les besoins de construction, les habitants n’ont d’autres alternatives que de « dompter » le sol rocailleux et escarpé de cette localité aux reliefs montagneux difficiles d’accès. Pour construire une habitation, les ménages doivent posséder les ressources financières afférentes, car les travaux de terrassement dans ces contrées perchées engloutissent à eux seuls des sommes faramineuses, et ce, en sus des matériaux de construction dont les prix ont pris une fulgurante courbe ascendante. Par ailleurs le logement public peine à amorcer l’essor tant souhaité par les nombreux habitants mal logés, car les programmes de réalisation de logements, notamment sociaux, sont très rares, et ce à cause de ce problème d’indisponibilité des terrains à bâtir surtout au chef-lieu d’Ighil Ali, où il y a une forte concentration de la population, originaire des villages alentours. Cependant, s’il y a bien un projet immobilier qui traîne depuis des années dans cette commune, c’est bien celui des 100 logements sociaux qui « refuse » de voir le jour, et ce, depuis des années, laissant les demandeurs dans l’expectative. Effectivement, ce programme de 100 unités, inscrit il y a belle lurette, et qui devait être implanté à Boni, une localité située à 20 kilomètres de la commune d’Ighil Ali, continue de traîner pour des raisons inconnues. Pourtant, les différents exécutifs communaux qui se sont succédé à la tête de l’APC d’Ighil Ali, projetaient de réaliser une nouvelle ville à Boni. On y rêvait de logements, zone d’activités, hôpital, établissements scolaires, centres d’accueil et d’hébergement et tous les autres équipements publics. Le «projet» est demeuré en stand-by au grand dam des habitants de cette commune déshéritée, qui, à travers le mouvement associatif, lancent des appels pressants à la wilaya pour la concrétisation de cette nouvelle ville tant souhaitée !

Syphax Y.

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