Les élèves du CEM d’Ouaghzen sont constamment confrontés au danger sur le chemin qui relie leur collège à la route nationale N° 71. Leur déplacement sur plus d’une centaine de mètres est parsemé d’embûches qui peuvent porter atteinte à leur intégrité physique si l’on n’y prend garde. En effet, le béton posé, il y a quelques années, sur le chemin de l’école, a atteint ses limites de durée de vie. Décapé par l’usure, le ciment laisse apparaître de nombreuses plaques de treillis soudé, représentant autant de pièges qui guettent les enfants qui s’y prennent les pieds. Dans leurs courses folles, plusieurs élèves ont eu à subir des chutes, heureusement sans gravité. Ce tronçon de route, situé hors de l’enceinte de l’établissement, ne peut pas être pris en charge par la direction de l’éducation. Ce qui n’empêche pas que le danger guette les enseignants tout autant que les parents d’élèves qui l’empruntent. Les pneus des véhicules qui se rendent au collège sont grignotés un peu plus, à chaque passage, nous dit un fonctionnaire de l’établissement, qui ne peut éviter de rouler sur ces «carrés de fer nu qui s’élargissent de plus en plus, à chaque averse». Ailleurs, l’APC vient de procéder aux réparations de quelques crevasses dont le fossé qui barre la route en amont du collège, avec du goudron qu’une entreprise a bien voulu céder, lors de ses travaux de bitumage de la piste de Tamazirt. On sait que la mairie ne dispose pas de moyens financiers pour effectuer des travaux de réfection totale de la piste du CEM. Elle pourrait, cependant, recouvrir les carrés de l’armature en béton, ou avec de la terre, à défaut de béton qui nécessiterait quelques sacs de ciment. De nombreuses autres imperfections sont apparues ailleurs, comme sur la route d’Akkar, et demandent un budget consistant que les pouvoirs publics devraient débloquer dans le cadre de l’«amélioration du cadre de vie du citoyen», une expression maintes fois réitérée, qui ne doit pas demeurer un slogan creux.
A. O. T.