Le SETFP revient à la charge

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Le conseil du syndicat d’entreprise des travailleurs de la formation professionnelle de la wilaya de Tizi-Ouzou (SETFP) revient à la charge en appelant les travailleurs du secteur à observer trois journées de protestation les 3, 4 et 5 décembre prochain. Cette action vient conforter celle observée le mois d’octobre passé suite à «la sourde oreille des responsables locaux» face aux revendications du syndicat des travailleurs du secteur de la formation professionnelle. «Nous constatons encore une fois, avec amertume, que les revendications des travailleurs exprimées en la présence du directeur de wilaya lors de la conférence du 3/7/2018, restent toujours sans réponses (…) Les mêmes établissements se débattent toujours dans des problèmes inextricables. Certains chefs d’établissements versent dans la non gestion, d’autres dans la provocation des travailleurs et de leurs représentants, par des comportements scandaleux. Les organes de concertation statutaires (conseil d’orientation, commissions paritaires, commissions des œuvres sociales, commission de logements…), sont toujours contrôlés par les gestionnaires, sinon inexistants dans certains établissements», explique-t-on dans une déclaration remise à notre rédaction. Suite à ce constat, le syndicat revendique : «Dialogue et concertation effectifs et concrets concernant les questions wilayales, et non un dialogue de sourds sous forme de directives unilatérales émanant de la DFEP. Arrêt immédiat de toutes formes de harcèlement et autres pressions exercées sur les syndicalistes, ainsi que les mutations d’office et abusives. Réactivation effective et non formelle de tous les organes de concertation statutaires consacrés par la réglementation». En outre, il rejette «dans le fond et dans la forme, les recommandations présumées de l’inspection générale relatives aux deux CFPA, Frères Hennachi de Timizart et Khodja Khaled de Boukhalfa RA», considérant que cette dernière «a sanctionné les syndicalistes ayant dénoncé le marasme au lieu de sanctionner les responsables qui en sont à l’origine». Toujours dans le même sillage, le syndicat dénonce avec vigueur le parti pris flagrant de l’administration locale dans la gestion des conflits dans les établissements cités plus haut et réclame la levée immédiate des sanctions à l’encontre des représentants des travailleurs. Le syndicat affilié à l’UGTA sollicite «le Secrétaire Général de l’UGTA, le frère Sidi Said, pour peser de tout son poids auprès du Premier Ministre sur la question de la révision des statuts». Notons qu’un préavis de grève a été déposé auprès de la direction concernée.

K. H.

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