Clôture de la formation des journalistes en environnement

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Initié dans le cadre de la coopération entre les deux ministères de la Communication et de l’Environnement, la première édition de la formation à l’environnement au profit des journalistes, lancée le 17 novembre dernier, a été clôturée, jeudi dernier, au niveau de la maison de l’environnement de Bouira, qui a abrité pour toute cette durée, les thématiques et les ateliers de cette formation. Ainsi et pour la durée de 10 jours, les journalistes exerçant dans différents médias à Bouira, ont bénéficié d’une formation théorique et accélérée de cinq modules et thématiques, directement liés à la communication environnementale et à la sensibilisation, la conservation de l’environnement. Encadré par le conservatoire national des formations à l’environnement, les modules de cette formation ont été assurés par des enseignants-chercheurs spécialisés dans la biologie, l’écologie et l’environnement des universités de Bouira et d’Alger, mais aussi des cadres de la direction de l’environnement et du parc citadin de la wilaya de Bouira. Des thèmes d’actualité qui sont souvent traités par les journalistes de différents médias, à l’image du module de l’économie verte et énergie renouvelable, de celui de l’éducation environnementale et du développement durable, de la conservation de la biodiversité, de la production propre et consommation durable et enfin du module de la gestion intégrée des déchets. Tout au long de cette formation, la première à l’échelle nationale, les journalistes ont ainsi acquis d’importantes connaissances et des enseignements liés à ces modules, qui marquent également les nouvelles orientations écologiques de l’Algérie et du monde entier. Pour les organisateurs de cette formation, les médias s’impliquent de plus en plus dans le domaine de l’environnement. La presse peut donc jouer un rôle majeur pour faire prendre conscience des problèmes environnementaux : «La presse peut s’avérer un instrument éducatif puissant dans le domaine de l’environnement. Pourtant la présentation des questions environnementales pose des problèmes journalistiques particuliers. Un manque de connaissances scientifiques et la concurrence des médias sont, entre autres, des raisons pour lesquelles les thèmes environnementaux demeurent peu valorisés et, lorsque cela se fait, mal présentés. C’est ainsi que nous avons donc décidé d’organiser des journées pour discuter avec les journalistes de la presse locale, échanger des points de vue sur l’environnement et les problèmes environnementaux et proposer des éléments de formation sur l’éducation citoyenne», explique dans son projet, le conservatoire national des formations à l’environnement. De leur côté, les journalistes ayant pris part à cette formation, n’ont eu qu’à saluer cette louable initiative, qu’ils ont jugé bénéfique, surtout qu’elle ouvre la voix à la création du journalisme spécialisé en environnement, toujours inexistant en Algérie. «C’est une louable initiative à saluer d’ailleurs. La formation s’est aussi déroulée dans de bonnes conditions, et la qualité des interventions était excellente. Elle ouvre la voix aux journalistes qui ont la volonté de s’intéresser à une spécialisation dans le domaine de l’environnement. La formation porte sur deux aspects, le premier est celui de la communication et le deuxième est professionnel. Nous sommes donc appelés, à s’impliquer dans le développement de ce domaine stratégique pour notre pays et pour notre planète», nous dira M. Farid Hadouche, journaliste du Quotidien d’Oran. Pour sa part, M. Ali Cherarak, journaliste au Temps d’Algérie, a mis l’accent sur l’importance de ce genre de formation pour les journalistes locaux : «Cette session de formation est importante dans la mesure où elle nous permet de mieux comprendre certaines choses relevant du domaine environnemental. Les thématiques choisies nous seront utiles dans notre travail de journalistes. Il faut juste souligner que nous traitons régulièrement les questions environnementales, mais après cette formation, je crois que notre regard sera différent. Nous aurons plusieurs approches pour aborder les sujets qui relèvent de l’environnement. Je tiens à remercier la première responsable de la maison de l’environnement pour sa disponibilité», a-t-il assuré.

Oussama Khitouche.

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