Le Syndicat d’entreprise des travailleurs de la formation professionnelle (SETFP) de Tizi-Ouzou observe une grève de trois jours depuis hier. En effet, le syndicat avait auparavant rendu public un appel aux travailleurs du secteur. «Le conseil du SETFP de Tizi-Ouzou élargi aux secrétaires généraux des sections syndicales, tenu le 6/11/2018, a pris la décision d’observer trois journées de protestation les 3, 4 et 5 décembre 2018, pour revendiquer la révision du statut particulier des travailleurs de la formation professionnelle, du statut des corps communs, la titularisation des contractuels et le recrutement des CPE»… Le document ajoute : «Nous faisons un appel solennel à tous les travailleurs du secteur de rejoindre massivement le mouvement de protestation et faire entendre leur voix». Il est à signaler qu’un préavis de grève de dix (10) jours a été déposé le 18/11/2018 auprès de la DFEP de Tizi-Ouzou et dans tous les établissements structurés. A l’issue de la même réunion, les membres du conseil élargi ont adopté à l’unanimité la plate-forme de revendications ayant trait aux trois essentielles, à savoir : le dialogue et la concertation effectifs et concrets … et non sous-forme de directives unilatérales, émanant de la DFEP, arrêt immédiat de toutes formes de harcèlement sur les syndicalistes, des mutations d’office et abusives. L’autre point est le rejet des recommandations présumées de l’inspection générale relatives aux deux CFPA Frères Hennachi de Timizart et Khodja Khaled de Boukhalfa, concernant la sanction infligée aux syndicalistes qui ont dénoncé le marasme, au lieu de sanctionner les responsables. Les travailleurs sollicitent aussi l’intervention du SG de l’UGTA pour peser de tout son poids auprès du Premier ministre sur la question de la révision des statuts…».
M. A. Tadjer
