Les huileries ont démarré cette semaine au niveau de la vallée de l’ex Maillot (M’Chedallah). Pour s’enquérir de la situation et en savoir un peu plus sur le sujet de la trituration et du rendement escompté, nous nous sommes rendus dans une huilerie opérant à Tamourt Ouzemour où les propriétaires ont bien voulu répondre à nos questions. Les propriétaires de l’huilerie, eux aussi agriculteurs, ont commencé par triturer leur propre récolte. Nos interlocuteurs diront que le rendement de la récolte ramassée le mois de novembre écoulé est de 14 litres au quintal. Ils expliquent aussi que ce rendement est moyen et cela est surtout dû au fait que les olives ont été cueillies avant terme, soit avant la maturité complète. Toutefois, ces opérateurs expliquent que le rendement augmentera progressivement durant ce mois de décembre et janvier pour atteindre les 25 litres au quintal. Sur les lieux, nous avons constaté que cette unité de transformation de type semi-traditionnelle a commence à recevoir les premières récoltes des particuliers. L’huilerie assure un pressage de 400 barres. Elle est dotée d’un système de lavage des olives avant d’être soumises aux broyeurs. A propos des rejets ou déchets provenant de cette unité, l’on nous répond qu’il a été aménagé quatre bassins de décantation pour le traitement de la margelle. Quant au grignon, ils s’en servent comme moyen de chauffage pour les besoins de l’huilerie et offrent le reste aux particuliers qui s’en servent pour le même usage. A titre d’honoraire, il est perçu le 1/7 de l’huile tirée de la récolte. Concernant la présence des larves de la mouche de l’olivier, nos interlocuteurs se feront rassurants en affirmant qu’elles n’auront aucune répercussion négative sur le rendement et encore moins sur le gout et la qualité de l’huile. Nous quittons les lieux en apprenant que l’huile de la nouvelle récolte s’affiche à 650 DA le litre, alors que l’olive a atteint les 50 DA le kg.
Oulaid Soualah.