Grand retard sur le creusement du tunnel de Sidi Aïch

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En visite de travail et d’inspection hier sur le chantier de la pénétrante autoroutière Ahnif – Béjaïa, au niveau des tronçons longeant les communes Takeriets et Sidi Aïch, le wali de Béjaïa, Mohamed Maabed, a exprimé son vif mécontentement et son insatisfaction devant les grands retards enregistrés, notamment dans le creusement du tunnel de Sidi Aïch. Seulement 44 mètres ont été creusés au niveau dudit tunnel en 55 jours de travail. Pourtant, lors de sa première visite effectuée sur le chantier, le 9 octobre dernier, Mohamed Maabed a reçu des assurances de la part de l’entreprise chinoise CRCC pour réaliser des travaux de creusement de 1,5 mètre par jour. «À ce rythme, il est impossible de terminer en moins de deux ans», a lâché amèrement le wali de Béjaïa. En effet, il reste un total de 597 mètres à creuser sur un linéaire global de 1 691 mètres. «Il faut renforcer vos moyens humains et matériels pour rattraper le retard accusé», a insisté le chef de l’exécutif auprès des responsables de l’entreprise chinoise. Même constat concernant les travaux de réalisation du tronçon routier reliant Takeriets au village agricole sur 15 km. Le wali a demandé à l’entreprise algérienne SAPTA, partenaire de CRCC, de redoubler d’efforts et de renforcer ses moyens matériels pour livrer cette partie de la pénétrante d’ici avril prochain. M. Maabed était surpris d’apprendre que deux engins seulement sont mobilisés par cette entreprise, alors qu’elle devrait réaliser 1 076 pieux en béton armé. Le premier responsable de la wilaya était intransigeant sur le respect des délais et a refusé d’accorder une durée de dix mois, souhaitée par SAPTA, pour finaliser cette opération. Quant au tronçon liant la commune d’Amizour au village agricole de Timezrit, sur un tracé de 10 km, M. Maabed a exigé sa réception à la fin du premier trimestre de l’année 2019, soit au mois de mars prochain.

B. S.

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