En dépit de ses richesses hydriques, la commune d’Aït Smaïl connaît depuis quelques années des carences flagrantes en termes d’alimentation en eau potable. L’absence jusque-là de «vrais» programmes d’exploitation des sources naturelles impacte sévèrement le quotidien des habitants qui, pour étancher leur soif, doivent faire des pieds et des mains. Cependant, cette situation ne saurait tarder à connaître une issue, puisque la localité a bénéficié d’un projet de renforcement de l’AEP au niveau de la commune et au village Rrif, à partir de la Source bleue. Une opération moyennant 450 000 000 DA. En revanche, bien que les premiers travaux soient entamés, quelques oppositions de tiers risquent bien d’entraver ce projet, alors que les habitants espèrent finir avec le stress hydrique d’ici l’été prochain. Ces oppositions freinent le processus d’amélioration du cadre de vie des citoyens et inquiètent au plus haut point les responsables communaux, à leur tête le maire : «Je suis surpris et inquiet à la fois que des habitants osent s’opposer à un projet aussi vital pour notre région. Il faut rappeler qu’il est peut-être le plus grand projet dont la commune n’a jamais bénéficié», dira le P/APC, Sadek Rebaï. Et de poursuivre: «Nous devons savoir que sans le concours et l’implication de toute la population et des services concernés, ce projet ne pourra pas se concrétiser, et la situation de l’eau potable à Aït-Smaïl ne connaîtra aucun changement». À rappeler que la première tranche dudit projet a été octroyée à l’ETTH Arrouche, qui a entamé les travaux il y a quelques semaines. Le deuxième lot est confié à une autre entreprise qui devrait se mettre à l’œuvre incessamment.
M. K.
