La commune de M’Chedallah, située à 50 km à l’est de Bouira, compte une dizaine de villages, où des carences sont constatées au quotidien. Presque tous les volets sont concernés par des insuffisances auxquelles il faudra y remédier pour l’amélioration du cadre de vie des citoyens. Ces derniers soulèvent ces déficits aux autorités locales qui tentent d’apporter les solutions adéquates dans la mesure des moyens financiers mis à leur disposition. La municipalité compte sur les subventions de l’Etat, mais les budgets alloués au développement local, à travers notamment les programmes communaux de développement (PCD), demeurent toujours en deçà des besoins exprimés, assure-t-on. Beaucoup reste à faire dans plusieurs volets comme l’aménagement urbain, la santé, l’éducation, les sports et loisirs… Néanmoins, l’APC a traité un certain nombre de problèmes liés à l’alimentation en eau potable (AEP), à l’aménagement urbain, et bien d’autres, et ce, à travers la réalisation de plusieurs opérations dans l’objectif d’améliorer le quotidien des citoyens. Des opérations inscrites sont en phase de mise en œuvre, après l’attribution des marchés aux entreprises réalisatrices. A l’exemple de cette opération qui a trait à l’achèvement de la conduite d’AEP de Boumedjber, pour le renforcement de l’alimentation en eau potable au profit de cette bourgade. Ce marché est financé à hauteur de 3 millions de dinars, pour un délai de 2 mois, imparti à l’entreprise réalisatrice. Dans le même sillage, figure un autre projet se rapportant à la réalisation d’une conduite de trop-plein au profit d’un réservoir d’une capacité de stockage de 1000 m3 de la bourgade d’Abaâli dans la même commune. Le marché a été attribué pour un montant de 1.6 millions de dinars. Et enfin, il y a aussi cette opération se rapportant à la réalisation des travaux d’étanchéité au bénéfice de l’école primaire Ladj Hocine de Raffour, pour une enveloppe financière de près de 1 million de dinars.
Y. S.
