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La pression s’accentue

Le pôle universitaire de Bouira, est resté hier mardi, fermé pour la troisième journée consécutive. Les étudiants du département de chimie, à l’origine de cette action de protestation, ne veulent pas baisser la pression sur les responsables de l’université, afin de parvenir à leurs revendications qu’ils jugent légitimes.

En effet et selon des représentants des étudiants grévistes, une réunion a regroupée le doyen de cette faculté, le vice-recteur avec les étudiants protestataires, lundi dernier. Une rencontre au cours de laquelle les étudiants grévistes ont réitéré les principaux points de leurs revendications, à savoir, le renforcement des moyens pédagogiques et humains au niveau de ce département, la délivrance des nouvelles cartes d’étudiants et certificats de scolarité de l’année universitaire en cours et enfin, le départ de la chef du département.

Toujours selon les représentants des étudiants, aucune solution n’a été trouvée à la suite de cette réunion élargie : «Les responsables avec lesquels nous nous sommes entretenus, n’ont proposé aucune solution pour la sortie de cette crise. Ils ont adopté une politique de fuite en avant, puisqu’ils n’ont répondu à aucune de nos revendications. Nous nous demandons pourquoi ils nous ont convoqués à une réunion ?», déclare un membre du comité des étudiants.

Notre interlocuteur ajoute que les étudiants du département ont adopté la décision pour le maintien de la fermeture du pôle et de la grève illimitée déclenchée depuis 28 jours : «Nous ne réclamons que nos droits pour une meilleure formation. Les responsables de l’université doivent comprendre la nécessité de la prise en charge de nos revendications légitimes, car nous n’avons pas demandé l’impossible !» s’est encore emporté notre interlocuteur.

Les étudiants grévistes ont adressé une requête au ministre de l’Enseignement supérieur, afin de réclamer son intervention pour mettre un terme au marasme qui prévaut au niveau du département de chimie et de l’université de Bouira», ont-ils encore assuré. Il est utile de rappeler, que les étudiants du département de Tamazight, ainsi que ceux des facultés des sciences de la nature et de la vie (SNV), des sciences économiques et des sciences et technologies (ST), ont eux-aussi déclenché un mouvement de grève illimitée depuis près de 15 jours, afin de réclamer l’amélioration de leurs conditions de scolarisation.

Oussama K.

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